Chagall
EAN13
9781781606568
Éditeur
Parkstone International
Date de publication
Collection
Perfect Square
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Chagall

Parkstone International

Perfect Square

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9781780426587
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Marc Chagall (Vitebsk, 1887 – Saint-Paul-de-Vence, 1985). Chagall est né dans
une famille juive de stricte obédience pour laquelle l’interdit de
représentation de la figure humaine avait valeur de dogme. Après un échec à
l’examen d’entrée à l’école des Arts et Métiers du baron Stieglitz, Chagall
intègre plus tard celle fondée par la Société impériale d’encouragement des
Beaux-Arts dirigée par Nicolas Roerich.
En 1910, il s’installe à Paris qui sera son «second Vitebsk ». Chagall
retrouve à la Ruche de nombreux compatriotes attirés, eux aussi, par le
prestige de Paris. Lipchitz, Zadkine, Archipenko, Soutine qui maintiendront,
autour du jeune peintre, le parfum de sa terre natale. Les auteurs des
premières études sur Chagall relevaient déjà que Paris avait influencé sa
manière picturale, avait apporté une nervosité frêle et une netteté aux lignes
qui répondent avec assurance et justesse à la couleur et pour beaucoup, la
commandent. L’observateur le plus attentif, le plus passionné, se révèle
parfois incapable de distinguer le Chagall «de Paris » du Chagall «de Vitebsk
».
L’artiste n’est pas contradictoire ni «dédoublé », mais il demeurait
constamment ouverts, regardant en lui et autour de lui, considérant le monde
environnant, les idées de son époque, les souvenirs du passé. Chagall est doué
d’une sorte «d’immunité stylistique », il s’enrichit sans rien détruire de sa
propre structure. Il s’enthousiasme, apprend en toute ingénuité, se défait de
la maladresse juvénile, mais sans perdre son «authenticité ». Parfois, c’est
comme s’il regardait le monde à travers le prisme magique de l’école de Paris.
Alors il engage un jeu tout en finesse et en sérieux avec les découvertes du
tournant du siècle, alors l’adolescent se considère, ironique et songeur, dans
un miroir où s’unissent tout naturellement les acquis picturaux de Cézanne, la
spiritualisation fragile de Modigliani, les rythmes complexes des plans qui
rappellent les expériences des premiers cubistes (Autoportrait devant le
chevalet, 1914).
Cependant, au-delà des analyses qui, aujourd’hui, éclairent les sources judéo-
russes du peintre, les filiations formelles héritées ou empruntées, mais
toujours sublimées, une part de mystère demeure dans l’art de Chagall. Ce
mystère tient peut-être à la nature même de cet art qui puise dans le
souvenir.
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