Michel-Ange et œuvres d'art
EAN13
9781781608586
Éditeur
Parkstone International
Date de publication
Collection
Mega Square
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Michel-Ange et œuvres d'art

Parkstone International

Mega Square

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9781781608586
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Michel-Ange (Michelangelo Buonarroti) (Caprese, 1475 – Rome, 1564) Michel-
Ange, comme Léonard de Vinci, avait plusieurs cordes à son arc et était à la
fois sculpteur, architecte, peintre et poète. Il porta à leur apothéose le
mouvement musculaire et l'effort, équivalents plastiques de la passion, à ses
yeux. Il façonna son dessin, le poussant jusqu'aux limites extrêmes des
possibilités de son âme tourmentée. Il n'y a aucun paysage dans la peinture de
Michel-Ange. Toutes les émotions, toutes les passions, toutes les pensées de
l'humanité furent personnifiées dans les corps nus des hommes et des femmes.
Il ne les conçut presque jamais dans l'immobilité ou le repos. Michel-Ange
devint peintre pour exprimer à travers un matériau plus malléable ce qui
animait sa nature titanesque, ce que son imagination de sculpteur voyait, mais
que la sculpture lui refusait. Ainsi cet admirable sculpteur devint le réateur
des décorations les plus lyriques et les plus épiques jamais vues dans
l'histoire de la peinture : les fresques de la chapelle Sixtine au Vatican. La
profusion des inventions disséminées sur cette vaste surface est merveilleuse.
Ce sont en tout 343 personnages principaux qui sont représentés avec une
variété d'expressions prodigieuse, plusieurs de taille colossale, à côté de
figures plus secondaires introduites pour leur effet décoratif. Le créateur de
ce vaste plan n'avait que trente-quatre ans lorsqu'il s'attela au projet.
Michel-Ange nous oblige à élargir notre conception du beau. Pour les Grecs, le
critère était la beauté physique, mais Michel-Ange, sauf dans quelques
exceptions, comme sa peinture d'Adam sur le plafond de la chapelle Sixtine, et
ses sculptures de la Pietà, ne prêtait que peu d'attention à la beauté. Bien
que maîtrisant parfaitement l'anatomie et les lois de la composition, il osait
les ignorer toutes deux, si nécessaire, afin de suivre son idée : exagérer les
muscles de ses personnages, et même les placer dans des positions
inappropriées au corps humain. Dans son ultime fresque, celle du Jugement
dernier sur le mur de l'autel de la chapelle, il laissa se déverser le torrent
de son âme. Qu'étaient les règles en comparaison d'une souffrance intérieure
qui devait s'épancher ? C'est à juste titre que les Italiens de son temps
parlaient de la terribilità de son style. Michel-Ange fut le premier à donner
à la forme humaine la possibilité d'exprimer toute une variété d'émotions
psychiques. Dans ses mains, elle devint un instrument duquel il jouait, comme
un musicien sur son orgue, en tirant des thèmes et des harmonies d'une
diversité infinie. Ses personnages transportent notre imagination bien au-delà
de la signification personnelle des noms qui leur sont attachés.
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