Egon Schiele et œuvres d'art
EAN13
9781781609194
Éditeur
Parkstone International
Date de publication
Collection
Mega Square
Langue
français
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Egon Schiele et œuvres d'art

Parkstone International

Mega Square

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9781781609194
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Egon Schiele (Tulln, 1890 – Vienne,1918) L’oeuvre d’Egon Schiele est tellement
singulière qu’elle résiste à toute catégorisation. Admis à l’Académie des
Beaux-Arts de Vienne dès l’âge de seize ans, ce fut un artiste
extraordinairement précoce, dont le talent consommé pour le maniement de la
ligne, plus que tout autre chose, conférait une tension expressive à toute son
oeuvre. Profondément convaincu de sa propre importance en tant qu’artiste,
Schiele réalisa plus de choses dans sa jeunesse, brutalement abrégée, que
beaucoup d’artistes dans toute leur existence. Ses racines puisaient dans le
Jugendstil du mouvement de la Sécession Viennoise. Comme toute sa génération,
il tomba sous l’influence écrasante de l’artiste le plus illustre et
charismatique de Vienne, Gustav Klimt. A son tour, Klimt reconnut le
remarquable talent de Schiele et encouragea le jeune artiste, qui au bout de
deux ans, rompait déjà avec la sensualité décorative de son mentor. Amorçant
une intense période de créativité vers 1910, Schiele entama un intrépide
exposé de la forme humaine – sans oublier la sienne – si pénétrant, qu’il est
clair que l’examen auquel il se livrait était plus psychologique, spirituel et
émotionnel, que physique. Il peignit plusieurs vues urbaines, paysages,
portraits formels et sujets allégoriques, mais ce sont ses oeuvres sur papier,
extrêmement candides, parfois ouvertement érotiques, et son penchant pour les
modèles trop jeunes, qui rendirent Schiele vulnérable à la critique morale. En
1912, il fut soupçonné et emprisonné pour une série d’atteintes aux moeurs
incluant le kidnapping, le viol et la débauche publique. Les accusations les
plus graves (toutes sauf celle de débauche publique) furent abandonnées, mais
Schiele passa environ trois semaines désespérées en prison. En Allemagne, les
cercles expressionnistes offrirent un accueil tiède au travail de Schiele. Son
compatriote, Kokoschka, réussissait beaucoup mieux dans ce domaine. Tandis
qu’il admirait les artistes munichois du Blaue Reiter, par exemple, ceux-ci le
repoussaient. Plus tard, pendant la Première Guerre mondiale, son oeuvre se
fit mieux connaître et, en 1916, Schiele fut présenté dans un numéro de
magazine expressionniste de gauche, basé à Berlin, Die Aktion, et on finit par
l’apprécier. Il fut considéré très tôt comme un génie. Cela lui valut le
soutien d’un petit groupe de collectionneurs et d’admirateurs très patients.
Néanmoins, pendant plusieurs années, ses finances furent précaires. Il avait
souvent des dettes et était parfois forcé d’utiliser du matériel bon marché,
de peindre sur du papier d’emballage marron ou du carton, au lieu du papier et
des toiles réservés aux artistes. Ce n’est qu’en 1918, qu’il connut son
premier succès public notable à Vienne. Tragiquement, quelque temps plus tard,
il fut emporté avec sa femme, Edith, par l’épidémie massive de grippe de 1918,
qui venait de tuer Klimt et des millions d’autres victimes, et ils moururent à
quelques jours d’intervalle. Schiele n’avait que vingt-huit ans.
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