- EAN13
- 9782012380264
- Éditeur
- Hachette Littératures
- Date de publication
- 14/11/2007
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9782012380264
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Qui connaît Louis-Jean Malvy ? Celui qui fut pour la gauche un nouveau
Dreyfus, un martyr du républicanisme est aujourd’hui oublié.
Etoile montante du parti radical, ministre de l’Intérieur de 1914 à 1917 et
artisan de l’Union sacrée, Malvy s’est efforcé d’obtenir la paix sociale dans
la France en guerre en négociant avec la CGT tout en contrôlant les pacifistes
plutôt qu’en les arrêtant. En 1917, quand la crise du moral survient, la
droite nationaliste le désigne comme bouc émissaire pour expliquer tout à la
fois l’échec du chemin des Dames, les mutineries des poilus, les grèves
ouvrières et le développement du pacifisme. La Ligue royaliste d’Action
française s’acharne : violeur, cocaïnomane, espion, amant de Mata Hari… les
accusations les plus folles sont lancées contre le ministre qui doit
démissionner sous les coups d’un Clemenceau exploitant cyniquement cette crise
politique pour parvenir au pouvoir. Traduit en Haute Cour de justice en 1918,
Malvy est condamné à cinq ans de bannissement au terme d’un procès inique qui
constitue, pour la droite, la revanche sur l’affaire Dreyfus.
Dans un pays en guerre rassemblé derrière un chef pour qui la fin justifie les
moyens, l’innocence et la justice ne pèsent pas lourd face à la raison d’Etat.
A travers le récit de l’affaire Malvy, Jean-Yves Le Naour s’attaque au mythe
de l’Union sacrée et montre comment s’opère le basculement à droite de la
France en guerre.
Jean-Yves Le Naour est historien, spécialiste de la Première Guerre mondiale
et de l’entre-deux-guerres. Il a déjà publié, chez Hachette Littératures, Le
Soldat inconnu vivant (2002), La Honte noire (2004), Le Corbeau (2005), La
Famille doit voter (2005) et Claire Ferchaud, la Jeanne d’Arc de la Grande
Guerre (2007).
Dreyfus, un martyr du républicanisme est aujourd’hui oublié.
Etoile montante du parti radical, ministre de l’Intérieur de 1914 à 1917 et
artisan de l’Union sacrée, Malvy s’est efforcé d’obtenir la paix sociale dans
la France en guerre en négociant avec la CGT tout en contrôlant les pacifistes
plutôt qu’en les arrêtant. En 1917, quand la crise du moral survient, la
droite nationaliste le désigne comme bouc émissaire pour expliquer tout à la
fois l’échec du chemin des Dames, les mutineries des poilus, les grèves
ouvrières et le développement du pacifisme. La Ligue royaliste d’Action
française s’acharne : violeur, cocaïnomane, espion, amant de Mata Hari… les
accusations les plus folles sont lancées contre le ministre qui doit
démissionner sous les coups d’un Clemenceau exploitant cyniquement cette crise
politique pour parvenir au pouvoir. Traduit en Haute Cour de justice en 1918,
Malvy est condamné à cinq ans de bannissement au terme d’un procès inique qui
constitue, pour la droite, la revanche sur l’affaire Dreyfus.
Dans un pays en guerre rassemblé derrière un chef pour qui la fin justifie les
moyens, l’innocence et la justice ne pèsent pas lourd face à la raison d’Etat.
A travers le récit de l’affaire Malvy, Jean-Yves Le Naour s’attaque au mythe
de l’Union sacrée et montre comment s’opère le basculement à droite de la
France en guerre.
Jean-Yves Le Naour est historien, spécialiste de la Première Guerre mondiale
et de l’entre-deux-guerres. Il a déjà publié, chez Hachette Littératures, Le
Soldat inconnu vivant (2002), La Honte noire (2004), Le Corbeau (2005), La
Famille doit voter (2005) et Claire Ferchaud, la Jeanne d’Arc de la Grande
Guerre (2007).
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