- EAN13
- 9782092626801
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Nathan)
- Date de publication
- 1994
- Collection
- Géographie d'aujourd'hui
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Le Mexique d’aujourd’hui est une république à la stabilité remarquable dans
l’Amérique latine du XXe siècle. Cependant, cet État-Nation, fédéral mais
centralisé, dominé par un parti hégémonique, est le fruit de deux empires,
plusieurs révolutions, coups d’État, guerres civiles, et d’un bon nombre de
dictatures. La géographie actuelle du pays porte les marques de ce passé
mouvementé récent, superposées à celles d’une histoire millénaire, qui
expliquent à la fois la force de l’État et la fragmentation du pays, le
cosmopolitisme et l’indigénisme, le sentiment national, et les relations
intenses avec le monde. Tous les Mexicains, citadins ou campagnards, ont en
commun un certain nombre de lieux partagés : l’espace de la mort et de la
fête, de la route et de la gare, de la place et du marché, etc. Dans des
paysages ruraux d’une extrême variété, la vie est conditionnée par les
problèmes d’occupation et d’exploitation de la terre, ainsi que par des
relations sociales marquées d’un certain archaïsme. En ville, à l’apparente
uniformité du quadrillage des rues, s’opposent la hiérarchisation sociale et
la ségrégation des activités. Tous ces éléments — et bien d’autres
(l’alphabétisation, les migrations ou l’architecture régionale) — contribuent
à différencier le territoire mexicain. Les conditions de vie, les modes de
production, les types d’activités, semblent s’organiser suivant plusieurs
logiques : centralisation, division nord/sud, relations avec l’extérieur,
marginalité. Dans la perspective d’un marché commun avec les État-Unis et le
Canada, le Mexique revendique une spécificité culturelle, dont on peut se
demander si elle résistera à l’uniformisation économique.
*[xxe]: 20e siècle
l’Amérique latine du XXe siècle. Cependant, cet État-Nation, fédéral mais
centralisé, dominé par un parti hégémonique, est le fruit de deux empires,
plusieurs révolutions, coups d’État, guerres civiles, et d’un bon nombre de
dictatures. La géographie actuelle du pays porte les marques de ce passé
mouvementé récent, superposées à celles d’une histoire millénaire, qui
expliquent à la fois la force de l’État et la fragmentation du pays, le
cosmopolitisme et l’indigénisme, le sentiment national, et les relations
intenses avec le monde. Tous les Mexicains, citadins ou campagnards, ont en
commun un certain nombre de lieux partagés : l’espace de la mort et de la
fête, de la route et de la gare, de la place et du marché, etc. Dans des
paysages ruraux d’une extrême variété, la vie est conditionnée par les
problèmes d’occupation et d’exploitation de la terre, ainsi que par des
relations sociales marquées d’un certain archaïsme. En ville, à l’apparente
uniformité du quadrillage des rues, s’opposent la hiérarchisation sociale et
la ségrégation des activités. Tous ces éléments — et bien d’autres
(l’alphabétisation, les migrations ou l’architecture régionale) — contribuent
à différencier le territoire mexicain. Les conditions de vie, les modes de
production, les types d’activités, semblent s’organiser suivant plusieurs
logiques : centralisation, division nord/sud, relations avec l’extérieur,
marginalité. Dans la perspective d’un marché commun avec les État-Unis et le
Canada, le Mexique revendique une spécificité culturelle, dont on peut se
demander si elle résistera à l’uniformisation économique.
*[xxe]: 20e siècle
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