- EAN13
- 9782130857419
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 06/09/2023
- Collection
- Hors collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Autre version disponible
Le tsunami d’informations déclenché par la numérisation menace de nous
submerger dans une mer de communication frénétique qui perturbe de nombreuses
sphères de la vie sociale, y compris la politique. Les campagnes électorales
sont maintenant menées comme des guerres d’information, et la démocratie
dégénère en infocratie. Dans son nouveau livre, Byung-Chul Han soutient que
l’infocratie est la règle dans le capitalisme d’information contemporain.
Alors que le capitalisme industriel a fonctionné avec la contrainte et la
répression, ce nouveau régime d’information exploite la liberté au lieu de la
réprimer. La surveillance et la punition font place à la motivation et à
l’optimisation : nous imaginons que nous sommes libres, mais nos vies entières
sont enregistrées afin que notre comportement puisse être contrôlé
psychopolitiquement. Sous le régime néolibéral de l’information, les
mécanismes du pouvoir fonctionnent non pas parce que les gens sont conscients
de la surveillance constante, mais parce qu’ils se pensent libres.
submerger dans une mer de communication frénétique qui perturbe de nombreuses
sphères de la vie sociale, y compris la politique. Les campagnes électorales
sont maintenant menées comme des guerres d’information, et la démocratie
dégénère en infocratie. Dans son nouveau livre, Byung-Chul Han soutient que
l’infocratie est la règle dans le capitalisme d’information contemporain.
Alors que le capitalisme industriel a fonctionné avec la contrainte et la
répression, ce nouveau régime d’information exploite la liberté au lieu de la
réprimer. La surveillance et la punition font place à la motivation et à
l’optimisation : nous imaginons que nous sommes libres, mais nos vies entières
sont enregistrées afin que notre comportement puisse être contrôlé
psychopolitiquement. Sous le régime néolibéral de l’information, les
mécanismes du pouvoir fonctionnent non pas parce que les gens sont conscients
de la surveillance constante, mais parce qu’ils se pensent libres.
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