- EAN13
- 9782226235282
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 12/2012
- Collection
- Hors Collection
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - Albin Michel 20,90
« 18 mars 1998 : à 11 000 kilomètres de Paris et 4 100 mètres d'altitude, me
voilà en « Tintin » reporter au nord-est du Pérou, à Yanacocha, l'un des plus
riches gisements d'or du monde. Mirifique filon bradé par la France en 1994,
lors d'une privatisation truquée, sous le président François Mitterrand, le
premier ministre Edouard Balladur et Claude Allègre, alors président du bureau
de recherches géologiques et minières, le BRGM. Scandale dÉtat où l'on voit
aussi, en 1997-1998, un « ami » du président de la République Jacques Chirac
(et du président du conseil constitutionnel Roland Dumas) tenter de s'imposer
comme « intermédiaire » dans cette ténébreuse affaire, à coups de « menaces »,
« d'intimidations », voire de « chantage ».
A ce dossier exemplaire j'ai consacré neuf mois d'enquête en France, au Pérou
et aux Etats-Unis. Voici les pièces d'un puzzle financier et intercontinental,
où les intérêts de la France ont été délibérément sacrifiés. Voici comment 800
tonnes d'or - 12 milliards de francs - sont partis en fumée.
Un dossier brûlant, accablant, où la friponnerie et l'impunité cohabitent avec
l'anonyme et affligeante irresponsabilité d'acteurs de premier plan. »
voilà en « Tintin » reporter au nord-est du Pérou, à Yanacocha, l'un des plus
riches gisements d'or du monde. Mirifique filon bradé par la France en 1994,
lors d'une privatisation truquée, sous le président François Mitterrand, le
premier ministre Edouard Balladur et Claude Allègre, alors président du bureau
de recherches géologiques et minières, le BRGM. Scandale dÉtat où l'on voit
aussi, en 1997-1998, un « ami » du président de la République Jacques Chirac
(et du président du conseil constitutionnel Roland Dumas) tenter de s'imposer
comme « intermédiaire » dans cette ténébreuse affaire, à coups de « menaces »,
« d'intimidations », voire de « chantage ».
A ce dossier exemplaire j'ai consacré neuf mois d'enquête en France, au Pérou
et aux Etats-Unis. Voici les pièces d'un puzzle financier et intercontinental,
où les intérêts de la France ont été délibérément sacrifiés. Voici comment 800
tonnes d'or - 12 milliards de francs - sont partis en fumée.
Un dossier brûlant, accablant, où la friponnerie et l'impunité cohabitent avec
l'anonyme et affligeante irresponsabilité d'acteurs de premier plan. »
S'identifier pour envoyer des commentaires.