Œuvres II, Le Coup d'État permanent ; Ma part de vérité ; Un socialisme du possible
EAN13
9782251901145
Éditeur
Les Belles Lettres
Date de publication
Collection
Le goût des idées
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Œuvres II

Le Coup d'État permanent ; Ma part de vérité ; Un socialisme du possible

Les Belles Lettres

Le goût des idées

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782251901145
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    17.99

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Enfant du premier vingtième siècle, leader politique du second, François
Mitterrand (1916-1996) fut un homme de culture. La littérature fut pour lui
une passion, et il fera de l'écriture une activité de chaque instant. Arme
politique tout autant que reflet d'une plume au style singulier, les textes
mitterrandiens témoignent d’un homme et d’une époque. Il fallait les
contextualiser pour offrir au lecteur d’aujourd’hui une analyse historique, ce
à quoi cette édition des oeuvres, fruit d’un travail de plusieurs années mené
par une large équipe de spécialistes, s’attache. Dans ce deuxième volume, se
trouvent réunis : Le Coup d’État permanent (1964) « Entre de Gaulle et les
républicains il y a d’abord, il y aura toujours le coup d’État. » Toute la
thèse de François Mitterrand tient dans cette courte phrase. Avec ce livre de
combat, Mitterrand franchit une nouvelle étape : en choisissant l’arme
littéraire pour affronter le Général, il prend date avec l’Histoire, ayant
l’intuition que son propre destin doit passer par une opposition irréductible
au gaullisme, quitte à en caricaturer la présentation de façon à susciter le
débat. Ma part de vérité (1969) Candidat à la Présidence de la République
contre de Gaulle en 1965, puis leader de la Fédération de la Gauche
Démocratique et Socialiste, François Mitterrand incarne une option bien
définie : l’unité de la gauche, celle-là même dont l’abandon vient de se
solder aux élections législatives du 1er juin par un échec retentissant. Après
avoir donné les grandes étapes d’une autobiographie politique, Mitterrand
livre sa « part de vérité » : il faut reconstruire cette gauche en miettes. Un
socialisme du possible (1971) « Un socialisme du possible », maillon souvent
ignoré, permet pourtant de comprendre le passage du François Mitterrand leader
de l’Union de la Gauche au rénovateur du PS après Mai 1968. Marginalisé par ce
mouvement spontané, il tente ici de se réapproprier une partie de
l’effervescence intellectuelle du moment et trace la voie à l’union des
socialistes puis de la gauche. Il entend montrer que la conciliation entre ce
que l’on appellera plus tard la « deuxième gauche » et la tradition socialiste
issue de la SFIO est nécessaire pour arriver au pouvoir.
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