- EAN13
- 9782336412382
- Éditeur
- Éditions L'Harmattan
- Date de publication
- 14/03/2024
- Collection
- Prix Scientifique
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Recours interétatiques et droits de l'homme
La pratique devant les organes de protection
Nathan Pelletier
Éditions L'Harmattan
Prix Scientifique
Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - L'Harmattan 19,00
Sans garantie autre que conventionnelle, les droits de l’homme seraient
réduits au seul état de déclaration. C’est pourquoi, furent créés des organes
de protection, juridictionnels ou quasi-juridictionnels, capables de s’assurer
du respect des droits consacrés à l’échelle internationale. Ces nouveaux
prétoires furent ouverts aux recours des États, puis progressivement aux
requêtes individuelles. Toutefois, les États se sont finalement révélés plus
que réticents à en faire usage et ont préféré laisser les recours individuels
des victimes devenir la clé de voûte des organes de protection.
Mais la protection internationale des droits de l’homme peut-elle se contenter
des recours de victimes esseulées quand les violations commises dépassent
largement l’échelle individuelle?? Comment ne pas porter un regard accusateur
sur les États qui, par stratégie ou par frilosité, n’osent pas s’engager dans
un contentieux au nom des droits humains les plus fondamentaux?? C’est une
fois le portrait du recours interétatique dressé, à l’aune tant de ses
bienfaits que de ses faiblesses, qu’il est possible d’inviter à son
amélioration et à son utilisation, pour ne jamais l’abandonner au «?musée des
idées généreuses mais impraticables?».
réduits au seul état de déclaration. C’est pourquoi, furent créés des organes
de protection, juridictionnels ou quasi-juridictionnels, capables de s’assurer
du respect des droits consacrés à l’échelle internationale. Ces nouveaux
prétoires furent ouverts aux recours des États, puis progressivement aux
requêtes individuelles. Toutefois, les États se sont finalement révélés plus
que réticents à en faire usage et ont préféré laisser les recours individuels
des victimes devenir la clé de voûte des organes de protection.
Mais la protection internationale des droits de l’homme peut-elle se contenter
des recours de victimes esseulées quand les violations commises dépassent
largement l’échelle individuelle?? Comment ne pas porter un regard accusateur
sur les États qui, par stratégie ou par frilosité, n’osent pas s’engager dans
un contentieux au nom des droits humains les plus fondamentaux?? C’est une
fois le portrait du recours interétatique dressé, à l’aune tant de ses
bienfaits que de ses faiblesses, qu’il est possible d’inviter à son
amélioration et à son utilisation, pour ne jamais l’abandonner au «?musée des
idées généreuses mais impraticables?».
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