- EAN13
- 9782345001607
- Éditeur
- Vrin
- Date de publication
- 10/10/2022
- Collection
- Tradition de la pensée classique
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La fêlure du plaisir, vol. 2
Études sur le Philèbe de Platon II. Contextes
Vrin
Tradition de la pensée classique
Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782345001607
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Les différentes études de ce second volume ont pour objet de situer le Philèbe
dans son contexte et d’en retracer la postérité. Elles sont le complément et
le prolongement indispensables des commentaires présentés dans le premier
volume. Après un examen du rôle joué chez les premiers philosophes grecs par
les notions de limite et d’illimité – préalable nécessaire pour comprendre le
sens conféré à ces termes par Platon mais aussi par les néoplatoniciens –, une
première partie fournit des informations sur l’arrière-plan médical du
dialogue ainsi qu’une analyse du plaisir musical dans l’ensemble de l’œuvre
platonicienne. On y trouve également des éléments nouveaux éclairant la thèse
de Speusippe (ce morose ennemi du plaisir) et l’apologie de la jouissance
figurant dans le traité Sur le plaisir d’Héraclide du Pont ; ces recherches
permettent d’avoir une idée plus précise des débats entre hédonistes et anti-
hédonistes qui agitèrent le ive siècle. Une deuxième partie s’attache à la
manière dont Aristote a repris l’héritage du Philèbe, tout en soulignant les
divergences et les difficultés propres à la conception, ou plutôt aux deux
conceptions aristotéliciennes du plaisir ; sont envisagées ensuite
l’interprétation de Plotin, la lecture métaphysique du dialogue par Jamblique,
et celle, plutôt éthique, de Syrianus, Proclus et Damascius. Figure enfin en
épilogue le destin d’une formule, « Mangeons et buvons, car demain nous
mourrons », expression toujours renaissante d’une attitude que Socrate s’est
employé à combattre par des discours « inspirés d’une Muse philosophe ».
dans son contexte et d’en retracer la postérité. Elles sont le complément et
le prolongement indispensables des commentaires présentés dans le premier
volume. Après un examen du rôle joué chez les premiers philosophes grecs par
les notions de limite et d’illimité – préalable nécessaire pour comprendre le
sens conféré à ces termes par Platon mais aussi par les néoplatoniciens –, une
première partie fournit des informations sur l’arrière-plan médical du
dialogue ainsi qu’une analyse du plaisir musical dans l’ensemble de l’œuvre
platonicienne. On y trouve également des éléments nouveaux éclairant la thèse
de Speusippe (ce morose ennemi du plaisir) et l’apologie de la jouissance
figurant dans le traité Sur le plaisir d’Héraclide du Pont ; ces recherches
permettent d’avoir une idée plus précise des débats entre hédonistes et anti-
hédonistes qui agitèrent le ive siècle. Une deuxième partie s’attache à la
manière dont Aristote a repris l’héritage du Philèbe, tout en soulignant les
divergences et les difficultés propres à la conception, ou plutôt aux deux
conceptions aristotéliciennes du plaisir ; sont envisagées ensuite
l’interprétation de Plotin, la lecture métaphysique du dialogue par Jamblique,
et celle, plutôt éthique, de Syrianus, Proclus et Damascius. Figure enfin en
épilogue le destin d’une formule, « Mangeons et buvons, car demain nous
mourrons », expression toujours renaissante d’une attitude que Socrate s’est
employé à combattre par des discours « inspirés d’une Muse philosophe ».
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