- EAN13
- 9782358874717
- Éditeur
- Manufacture de livres
- Date de publication
- 06/05/2020
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Un crime inexpliqué et donc impuni provoque chez tout un chacun un sentiment
d'injustice. Ce l'est d'autant plus qu'ici il ne s'agit pas d'un seul crime,
mais de 28 assassinats : hommes, femmes et enfants abattus dans une série de
hold-up et de cambriolages d'une violence inouïe commis entre 1982 et 1985 en
Belgique et dans le nord de la France. Tués par des assassins jamais
identifiés : les tueurs du Brabant, du nom de cette province belge où eurent
lieu leurs pires méfaits. Et cela malgré une prime de 250 000 euros qui sera
attribuée à quiconque permettra leur identification. L'affaire des tueries du
Brabant reste omniprésente dans l'inconscient collectif. Une dizaine de juges
d'instruction, des centaines d'enquêteurs, plusieurs cellules d'enquête, deux
commissions d'enquête parlementaire ont tenté d'élucider cette affaire sans
précédent. En pure perte. La juge d'instruction Martine Michel et l'équipe
d'enquêteurs de la Cellule Brabant Wallon (CBW) continuent envers et contre
tout leurs investigations. D'innombrables pistes ont été envisagées : la thèse
adoptée par les enquêteurs de la PJ de l'époque était celle du grand
banditisme. Puis sont venues d'autres hypothèses : une bande menée par un
psychopathe dissimulant des massacres gratuits en braquages, un chantage en
rapport avec le crime organisé et un racket qu'aurait subi une chaîne de
supermarchés. La théorie des cadavres exquis, des crimes ciblés, visant des
personnes biens précises, mais dissimulés dans un carnage général. Cette piste
concerne surtout Léon Finné, une des victimes des attaques de 1985, le père de
Patricia Finné, co-auteur du livre. Un complot qui aurait visé à déstabiliser
l'Etat belge, voire d'autres pays d'Europe occidentale. On verrait aussi dans
ces tueries l'action de groupements extrémistes cherchant à créer un climat de
terreur auprès de la population et à favoriser l'instauration d'un régime
fort. On a notamment accusé un groupe néo nazi manipulé par les services
secrets belges. D'autres font même un lien avec l'organisation Gladio et les
réseaux stay-behind des structures clandestines de l'OTAN chargées de résister
à une éventuelle invasion soviétique. Le livre relate et propose un état des
lieux rigoureux des faits et examine chacune des hypothèses en ayant en ligne
de mire la prescription qui frappera inexorablement en novembre 2015.
d'injustice. Ce l'est d'autant plus qu'ici il ne s'agit pas d'un seul crime,
mais de 28 assassinats : hommes, femmes et enfants abattus dans une série de
hold-up et de cambriolages d'une violence inouïe commis entre 1982 et 1985 en
Belgique et dans le nord de la France. Tués par des assassins jamais
identifiés : les tueurs du Brabant, du nom de cette province belge où eurent
lieu leurs pires méfaits. Et cela malgré une prime de 250 000 euros qui sera
attribuée à quiconque permettra leur identification. L'affaire des tueries du
Brabant reste omniprésente dans l'inconscient collectif. Une dizaine de juges
d'instruction, des centaines d'enquêteurs, plusieurs cellules d'enquête, deux
commissions d'enquête parlementaire ont tenté d'élucider cette affaire sans
précédent. En pure perte. La juge d'instruction Martine Michel et l'équipe
d'enquêteurs de la Cellule Brabant Wallon (CBW) continuent envers et contre
tout leurs investigations. D'innombrables pistes ont été envisagées : la thèse
adoptée par les enquêteurs de la PJ de l'époque était celle du grand
banditisme. Puis sont venues d'autres hypothèses : une bande menée par un
psychopathe dissimulant des massacres gratuits en braquages, un chantage en
rapport avec le crime organisé et un racket qu'aurait subi une chaîne de
supermarchés. La théorie des cadavres exquis, des crimes ciblés, visant des
personnes biens précises, mais dissimulés dans un carnage général. Cette piste
concerne surtout Léon Finné, une des victimes des attaques de 1985, le père de
Patricia Finné, co-auteur du livre. Un complot qui aurait visé à déstabiliser
l'Etat belge, voire d'autres pays d'Europe occidentale. On verrait aussi dans
ces tueries l'action de groupements extrémistes cherchant à créer un climat de
terreur auprès de la population et à favoriser l'instauration d'un régime
fort. On a notamment accusé un groupe néo nazi manipulé par les services
secrets belges. D'autres font même un lien avec l'organisation Gladio et les
réseaux stay-behind des structures clandestines de l'OTAN chargées de résister
à une éventuelle invasion soviétique. Le livre relate et propose un état des
lieux rigoureux des faits et examine chacune des hypothèses en ayant en ligne
de mire la prescription qui frappera inexorablement en novembre 2015.
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