Mal Vu, Témoignage d’un salafiste qui condamne le terrorisme
EAN13
9782359495560
Éditeur
Don Quichotte
Date de publication
Collection
Fiction
Langue
français
Langue d'origine
français
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Mal Vu

Témoignage d’un salafiste qui condamne le terrorisme

Don Quichotte

Fiction

Livre numérique

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De l’athéisme à l’Islam, Faouzi Tarkhani, un enfant de Sarcelles qu’une balle
de pistolet a aveuglé un soir de l’hiver 1987, raconte sa quête spirituelle.
De son athéisme affiché à son envie un jour de se convertir au christianisme,
il trouve dans ses enquêtes scientifiques des signes divins dans l’univers, et
finit par embrasser l’Islam. « J’avais développé vis-à-vis des religions une
défiance ironique qui me faisait sourire quand on me parlait de miracles,
d'interdits. De fait, moi l’infirme, comment pouvais-je croire au Dieu
miséricordieux ? Malgré mon jeune âge, j'étais déjà un fin connaisseur de la
nature humaine et je n'y voyais que noirceur. Nous n'étions qu'une anomalie
dans l'univers et à force de massacres, nous disparaîtrions un jour dans
l'indifférence du ciel et des étoiles. » Après une expérience dans de la
musique, il se tourne vers la salafiya, l’Islam des origines, porte barbe et
vêtements longs et ne demande qu’à vivre sa foi dans la paix et
l’indifférence. Simplement… « Lorsque survint le 11 septembre 2001, nous
comprîmes qu’avec ces tours, notre tranquillité s’était écroulée.
L’attentat était spectaculaire. Je me demandais si l’ingénieur du son qui
avait mixé mon album à New York, et qui tant de fois m’avait froissé les
muscles au bras de fer, faisait partie des victimes. J’étais à Sarcelles
dans le salon, occupé à gratter une barbe naissante, tentant de décrypter
les images qui tournaient en boucle à la télévision. Quand mon père vint
me décrire celui que l’on soupçonnait d’être à l’origine de ces attaques,
je me dis : "Faouzi, tu es dans la mouise. Tu n’as pas la même idéologie que
ce type, mais vous portez le même costume et, en période de guerre, on ne
fait pas de détails." » Le jour où les tours jumelles sont intégralement
détruites par deux avions détournés, la vie de Faouzi Tarkhani bascule. Aux
yeux de ses concitoyens, il n’est plus un musulman paisible, mais un présumé
islamiste. Sa barbe et sa djellaba le condamnent, même s’il dénonce avec
force les attentats, ainsi que toutes les violences. Lui qui ne réclame qu’un
droit à l’indifférence, sait qu’en tant que musulman, Arabe de sexe masculin
et banlieusard, il incarne le « mal absolu » en France comme dans bien des
endroits dans le monde. Mal vu est son histoire, et son plaidoyer.

*[5e]: Cinquième
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