- EAN13
- 9782366820348
- Éditeur
- Éditions Gunten
- Date de publication
- 20/08/2013
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - Éditions Gunten 17,00
Laurent, la trentaine, bien, «con» dans sa vie, part à la recherche de son ami
Nicolas, disparu un jour en Indonésie. Il en profite pour découvrir.
Finalement tout découvrir, un pays entre torpeur et nonchalance, couleur et
rigueur, un ami et peut-être un peu lui...
Un voyage insolite sans cliché, une recherche sans à tout prix, mais avec des
craintes, des angoisses, des libertés provisoires, conditionnelles, des
espaces emprisonnés.
Stéphane Boudy décrit la vie sans l’enfermer. On suit l’observateur subtil et
plein d’humour qu’il est.
Beaucoup de talent.
« L’année s’était bien passée, de la Sorbonne jusqu’aux abords d’une rivière,
le lycée à quelques pas, dans une bourgade aux arcades généreuses, avec une
place du marché et un monument aux morts. Petit café du matin, avec les
artisans du coin, les ouvriers, juste avant d’embaucher. Profil de
l’enseignant de campagne proche du peuple, partageant ses soucis : les
inondations, le loto sportif ou la fête de quartier. Il s’y croyait, fier, la
cigarette étudiée, le manteau noir d’artisan à col forgeron. A la gloire de
mon père, ou à un truc comme ça. Ça sentait la République, l’instruction, la
culture venue de la ville par le train. Dans les brumes, il y avait dehors des
écoliers, proche d’un passage à niveau, le train s’arrêtait. La troupe partait
dans le brouillard, les moyens avec les plus petits, avec leur cartable, leurs
plusieurs couleurs, leurs petits cris, un chahut de garçonnets et une
bousculade. Toute cette marche matinale pour s’éduquer, un mouvement presque
militaire vers ce qu’il y a de plus inutile, vers l’envie de se retrouver. Une
certaine poésie animait tous ces petits pieds, ces tennis crottées, ces
écharpes vives. Ils partaient apprendre, cette marche allait vers cela. Il
était tôt, leurs parents travaillaient et acceptaient alors comme ça de les
laisser faire la route ensemble. »
Nicolas, disparu un jour en Indonésie. Il en profite pour découvrir.
Finalement tout découvrir, un pays entre torpeur et nonchalance, couleur et
rigueur, un ami et peut-être un peu lui...
Un voyage insolite sans cliché, une recherche sans à tout prix, mais avec des
craintes, des angoisses, des libertés provisoires, conditionnelles, des
espaces emprisonnés.
Stéphane Boudy décrit la vie sans l’enfermer. On suit l’observateur subtil et
plein d’humour qu’il est.
Beaucoup de talent.
« L’année s’était bien passée, de la Sorbonne jusqu’aux abords d’une rivière,
le lycée à quelques pas, dans une bourgade aux arcades généreuses, avec une
place du marché et un monument aux morts. Petit café du matin, avec les
artisans du coin, les ouvriers, juste avant d’embaucher. Profil de
l’enseignant de campagne proche du peuple, partageant ses soucis : les
inondations, le loto sportif ou la fête de quartier. Il s’y croyait, fier, la
cigarette étudiée, le manteau noir d’artisan à col forgeron. A la gloire de
mon père, ou à un truc comme ça. Ça sentait la République, l’instruction, la
culture venue de la ville par le train. Dans les brumes, il y avait dehors des
écoliers, proche d’un passage à niveau, le train s’arrêtait. La troupe partait
dans le brouillard, les moyens avec les plus petits, avec leur cartable, leurs
plusieurs couleurs, leurs petits cris, un chahut de garçonnets et une
bousculade. Toute cette marche matinale pour s’éduquer, un mouvement presque
militaire vers ce qu’il y a de plus inutile, vers l’envie de se retrouver. Une
certaine poésie animait tous ces petits pieds, ces tennis crottées, ces
écharpes vives. Ils partaient apprendre, cette marche allait vers cela. Il
était tôt, leurs parents travaillaient et acceptaient alors comme ça de les
laisser faire la route ensemble. »
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