- EAN13
- 9782366820355
- Éditeur
- Éditions Gunten
- Date de publication
- 20/08/2013
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - Éditions Gunten 17,00
« Un vingt-quatre décembre », son premier roman fit découvrir Agnès Parola,
fille du voyage intérieur.
Une écriture comme peu de ceux qui se disent écrivains possèdent. Une fleur de
la littérature française, encore ignorée des « botanistes ».
Je pèse les silences de la maison, ils sont trop lourds. A travers les
fenêtres, je ne vois plus ce que je voyais hier avec toi. Hier j’avais chaud.
Dans la salle de bains, hier, il y avait ton rasoir et ta brosse à dents. Dans
la chambre à coucher le lit ressemble à mon lit de pensionnat. Dans l’armoire
restée ouverte, tes jeans ne se frottent plus aux miens et dans les placards
tes pulls ne réchauffent pas les miens. Les pas, dehors ressemblent tous aux
tiens, aujourd’hui.
Je n’ai pas su te retenir. Sais-tu pourquoi ? Parce que j’ai cru que tu allais
revenir. Je pense à l’envers. Je pense oui quand il faut penser non et vice
versa. Bon, je ne t’en veux pas, je m’en veux. Je me déteste. Si tu pouvais
m’aimer pour nous deux, ce serait bien mais...»
Elle n’avait pas terminé.
fille du voyage intérieur.
Une écriture comme peu de ceux qui se disent écrivains possèdent. Une fleur de
la littérature française, encore ignorée des « botanistes ».
Je pèse les silences de la maison, ils sont trop lourds. A travers les
fenêtres, je ne vois plus ce que je voyais hier avec toi. Hier j’avais chaud.
Dans la salle de bains, hier, il y avait ton rasoir et ta brosse à dents. Dans
la chambre à coucher le lit ressemble à mon lit de pensionnat. Dans l’armoire
restée ouverte, tes jeans ne se frottent plus aux miens et dans les placards
tes pulls ne réchauffent pas les miens. Les pas, dehors ressemblent tous aux
tiens, aujourd’hui.
Je n’ai pas su te retenir. Sais-tu pourquoi ? Parce que j’ai cru que tu allais
revenir. Je pense à l’envers. Je pense oui quand il faut penser non et vice
versa. Bon, je ne t’en veux pas, je m’en veux. Je me déteste. Si tu pouvais
m’aimer pour nous deux, ce serait bien mais...»
Elle n’avait pas terminé.
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