- EAN13
- 9782373630763
- Éditeur
- Bibliothèque malgache
- Date de publication
- 08/11/2018
- Collection
- Bibliothèque 1914-1918
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
« Je ne dis que ce que je vois » : 1914-1918
Albert Londres
Bibliothèque malgache
Bibliothèque 1914-1918
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782373630763
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3.99
Albert Londres ne réécrit pas l’Histoire, il la vit au plus près, en donne
environ deux cents échos qui, ensemble, posent un regard, posent un homme, lui
fournissent une réputation toute nouvelle et déjà solide.
Nous n’avons, dans ce volume, compilé que les articles signés par Albert
Londres. On sait qu’avant d’arriver à Reims en septembre 1914, il avait déjà
écrit quelques grands articles. Mais, en l’absence de son nom après le point
final, ils ont été écartés. En revanche, la lecture attentive, quatre années
durant, des journaux pour lesquels il travaillait à cette époque a permis
d’exhumer, en pages intérieures, quelques textes passés inaperçus dans des
éditions précédentes. L’exhaustivité a été notre objectif, la rigueur dans la
transcription tout autant. En comparant l’original et les diverses copies
publiées avant celle-ci, des divergences apparaissent. Elles partent, pour la
plupart, d’un bon sentiment : rétablir, dans des phrases parfois longues, à
coups de virgules par exemple, un rythme convenu – alors que celui d’Albert
Londres ne l’est guère, dans l’économie de respirations qui le caractérise. Sa
prose est un flux tendu qui restitue, mieux qu’une langue classique, le tempo
des événements.
*[XVIIIe]: 18e siècle
*[ xix e]: 19e siècle
*[3e]: Troisième
environ deux cents échos qui, ensemble, posent un regard, posent un homme, lui
fournissent une réputation toute nouvelle et déjà solide.
Nous n’avons, dans ce volume, compilé que les articles signés par Albert
Londres. On sait qu’avant d’arriver à Reims en septembre 1914, il avait déjà
écrit quelques grands articles. Mais, en l’absence de son nom après le point
final, ils ont été écartés. En revanche, la lecture attentive, quatre années
durant, des journaux pour lesquels il travaillait à cette époque a permis
d’exhumer, en pages intérieures, quelques textes passés inaperçus dans des
éditions précédentes. L’exhaustivité a été notre objectif, la rigueur dans la
transcription tout autant. En comparant l’original et les diverses copies
publiées avant celle-ci, des divergences apparaissent. Elles partent, pour la
plupart, d’un bon sentiment : rétablir, dans des phrases parfois longues, à
coups de virgules par exemple, un rythme convenu – alors que celui d’Albert
Londres ne l’est guère, dans l’économie de respirations qui le caractérise. Sa
prose est un flux tendu qui restitue, mieux qu’une langue classique, le tempo
des événements.
*[XVIIIe]: 18e siècle
*[ xix e]: 19e siècle
*[3e]: Troisième
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