- EAN13
- 9782379180163
- Éditeur
- Coédition NENA/Panafrika/Silex/Nouvelles du Sud
- Date de publication
- 10/07/1905
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782379180163
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
11.99
La bouche de la lettre est l'un de ces récits précieux et totaux qui
dépeignent tout. Ce roman est une somme de valeurs orales exhumées de l'ère
coloniale africaine et offre la genèse de Brazzaville, ancienne capitale de la
France libre. C'est une Anthologie. Pour Bernard Tchibambelela, le texte
épistolaire, prétexte romanesque, doit se marier avec la tradition orale : «
Eh, oui ! La lettre devait parler comme la bouche qui l'avait dictée. Kéla
devait faire écouter à son père la bouche de la lettre. » Il nous offre dans
une plume langoureuse, suave et généreuse l'une de ses proses dont
l'esthétique et la richesse font le plaisir du lecteur. C'est un érudit. Cette
peinture réaliste est une fresque originale et vivante nourrie des contextes
géographique, sociologique, ethnolinguiste et historique. C'est surtout
l'alchimie de l'oralité et de l'écriture ainsi que des tonalités lyrique,
pathétique, comique, satirique, tragique et épique qui frappe le lecteur béat.
Ce roman est une geste. L'histoire d'une collectivité. Le lectorat est
promené, adoubé et comblé dans l'euphonie et l'exotisme traditionnel et
colonial de l'époque. Ce sont des pages d'une dimension didactique appréciable
qui « parlent » et « témoignent ».
dépeignent tout. Ce roman est une somme de valeurs orales exhumées de l'ère
coloniale africaine et offre la genèse de Brazzaville, ancienne capitale de la
France libre. C'est une Anthologie. Pour Bernard Tchibambelela, le texte
épistolaire, prétexte romanesque, doit se marier avec la tradition orale : «
Eh, oui ! La lettre devait parler comme la bouche qui l'avait dictée. Kéla
devait faire écouter à son père la bouche de la lettre. » Il nous offre dans
une plume langoureuse, suave et généreuse l'une de ses proses dont
l'esthétique et la richesse font le plaisir du lecteur. C'est un érudit. Cette
peinture réaliste est une fresque originale et vivante nourrie des contextes
géographique, sociologique, ethnolinguiste et historique. C'est surtout
l'alchimie de l'oralité et de l'écriture ainsi que des tonalités lyrique,
pathétique, comique, satirique, tragique et épique qui frappe le lecteur béat.
Ce roman est une geste. L'histoire d'une collectivité. Le lectorat est
promené, adoubé et comblé dans l'euphonie et l'exotisme traditionnel et
colonial de l'époque. Ce sont des pages d'une dimension didactique appréciable
qui « parlent » et « témoignent ».
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