Histoire de la prostitution, Des termes romains au bois de Boulogne
EAN13
9782390093817
Éditeur
Jourdan
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Histoire de la prostitution

Des termes romains au bois de Boulogne

Jourdan

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782390093817
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    10.99

  • Aide EAN13 : 9782390093817
    • Fichier EPUB, avec DRM Adobe
      Partage

      6 appareils

    10.99
Retracer l'histoire de la prostitution, c'est aborder sous des nouveaux angles
l'histoire de l'humanité, ses contextes socio-politiques et l'évolution des
mentalités...

Attestée depuis l’Antiquité gréco-romaine, voire des temps plus reculés, la
prostitution est réputée être « le plus vieux métier du monde ». Pourtant, la
définir a toujours suscité de nombreux débats. Le paiement de prestations
sexuelles n’a jamais été considéré comme une banale rémunération et la
pratique prostitutionnelle a sans cesse été confrontée aux mœurs et aux lois,
qui sont les reflets de l’appréhension sociétale de la sexualité.
Découvrez, sous la plume d’Auguste Rabutaux,…
…les lois qui furent mises en place pour empêcher les prostituées de « faire
le trottoir ».
…les différentes mesures prises durant le Moyen Âge pour éviter la
transmission par les prostituées de maladies comme la peste ou le choléra.
…le rôle de l’Église dans la fermeture de certaines maisons closes.
…et bien d’autres anecdotes sur les dames de charme.

Auguste Rabutaux retrace l'histoire de la prostitution, traversant les âges,
de la Grèce Antique jusqu'au Moyen-Age, et en voyageant entre les cultures, de
l'Orient à l'Occident. Il présente et analyse différentes manières de
considérer la prostitution. Un ouvrage fondamental sur l'histoire de nos
civilisations pour mieux comprendre le monde d'aujourd'hui.

EXTRAIT

Le code du Portugal, compilé par Alphonse V, vers le milieu du XVe siècle,
interdisait absolument l’exploitation en quelque façon régulière, la coupable
industrie de ceux qui gardent chez eux et exploitent à leur profit les
malheureuses qu’ils offrent à la luxure publique. La loi les appelle ruffians
et les condamne à la peine publique du fouet, à une amende de mille reis, à
l’exil en Afrique pour les hommes et à Castro-Marim pour les femmes. Les
coupables cependant qui jouissent des privilèges de la noblesse en sont
quittes pour payer une amende et sortir du pays. Quant aux entremetteurs et
aux entremetteuses, à ceux qui servent et favorisent le libertinage dont la
séduction seule est la source, ils subissaient, par une juste sévérité de la
loi, les peines beaucoup plus graves : pour ceux qui détournaient de leur
devoir une femme mariée, ou bien leur fille ou leur sœur confiée à leur garde
et vivant sous le même toit ; pour ceux qui livraient une femme chrétienne à
un juif ou à un infidèle, c’était la mort avec la confiscation des biens. Le
châtiment s’abaissait depuis l’exil perpétuel au Brésil jusqu’au bannissement
du pays où s’était accompli le crime. La simple tentative, non suivie d’effet,
était passible de l’exil au Brésil ou en Afrique, et les coupables que l’on
n’envoyait pas au-delà des mers devaient porter à jamais sur leur tête une
coiffure de couleur rouge qui annonçait à tous leur honteuse industrie.
S'identifier pour envoyer des commentaires.