- EAN13
- 9782402031783
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Éditions Messene)
- Date de publication
- 1998
- Collection
- Prépa Capes-Agrégation
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Guerres et société dans les mondes grecs de 490 avant J.-C. à 322 avant J.-C.
François Vannier, Georges Miroux
FeniXX réédition numérique (Éditions Messene)
Prépa Capes-Agrégation
Livre numérique
Pour les Grecs des temps classiques (cinquième et sixième siècles), la guerre
est permanente, suspendue seulement par quelques « paix ». Elle se renouvelle
: à l’héritage hoplitique (Marathon, Chéronée) s’ajoutent la pratique des
trières (Salamine, Aegos Potamos), l’invention de la phalange macédonienne, le
recours aux fortifications. Des milices. L’hoplite n’est que le citoyen
propriétaire : à la belle saison il s’équipe pour défendre son territoire ou
attaquer celui du voisin. Il pratique une guerre modeste et « réglée ». Le
recours aux trières enrichit la cité, développe un peuple marin recruté parmi
les citoyens pauvres et gagnant des droits et avantages. À la charnière des
cinquième et quatrième siècles, la guerre plus importante et plus technique
excède les limites de la cité, le mercenaire se substitue au citoyen, le chef
de guerre préfigure le monarque riche et auréolé de gloire. Pensées sur la
guerre. Thucydide voit dans la guerre le grand révélateur de la nature
humaine. Isocrate ne pense qu’à une victoire mettant à la disposition des
Grecs les richesses de l’Asie proche. Xénophon exalte le chef faisant
prévaloir l’ordre. Platon et Aristote songent à la défense de leur cité
idéale, ils soutiennent les Grecs et vouent les Barbares aux duretés de la
guerre.
est permanente, suspendue seulement par quelques « paix ». Elle se renouvelle
: à l’héritage hoplitique (Marathon, Chéronée) s’ajoutent la pratique des
trières (Salamine, Aegos Potamos), l’invention de la phalange macédonienne, le
recours aux fortifications. Des milices. L’hoplite n’est que le citoyen
propriétaire : à la belle saison il s’équipe pour défendre son territoire ou
attaquer celui du voisin. Il pratique une guerre modeste et « réglée ». Le
recours aux trières enrichit la cité, développe un peuple marin recruté parmi
les citoyens pauvres et gagnant des droits et avantages. À la charnière des
cinquième et quatrième siècles, la guerre plus importante et plus technique
excède les limites de la cité, le mercenaire se substitue au citoyen, le chef
de guerre préfigure le monarque riche et auréolé de gloire. Pensées sur la
guerre. Thucydide voit dans la guerre le grand révélateur de la nature
humaine. Isocrate ne pense qu’à une victoire mettant à la disposition des
Grecs les richesses de l’Asie proche. Xénophon exalte le chef faisant
prévaloir l’ordre. Platon et Aristote songent à la défense de leur cité
idéale, ils soutiennent les Grecs et vouent les Barbares aux duretés de la
guerre.
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