- EAN13
- 9782492861024
- Éditeur
- Publications de l’École Pratique des Hautes Études
- Date de publication
- 04/03/2021
- Collection
- Les conférences de l’EPHE
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Étrangère et ancestrale
La mère des dieux dans le monde romain
Françoise Van Haeperen
Publications de l’École Pratique des Hautes Études
Les conférences de l’EPHE
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782492861024
- Fichier PDF, libre d'utilisation
- Fichier EPUB, libre d'utilisation
- Fichier Mobipocket, libre d'utilisation
- Lecture en ligne, lecture en ligne
7.49
La tête couronnée d’une muraille, la Mère des dieux trône sur un attelage tiré
par des lions. Cette représentation de la divinité est largement diffusée dans
le monde romain. À nos yeux de Modernes cette image évoque aussi le caractère
contrasté de la puissance divine originaire de Phrygie, que les Romains
accueillent en 204 avant notre ère. D’emblée, ceux-ci la considèrent comme à
la fois étrangère et ancestrale. Ce paradoxe est examiné à partir de quatre
dossiers qu’éclairent des découvertes et des recherches récentes. Le premier
est consacré aux galles, dévots de la déesse qui se châtrent à l’imitation
d’Attis, frappé de folie par la déesse. Le deuxième vise à éclairer les
identités et fonctions de la Grande Mère des dieux. La question complexe des
mystères de la déesse est ensuite étudiée, ainsi que leur rapport avec le
taurobole, cérémonie particulière durant laquelle les testicules du taureau
sacrifié font l’objet de manipulations. Enfin, le culte de Mater Magna est
analysé à partir de la documentation abondante qu’offre le cadre particulier
d’Ostie, port de Rome. Ce parcours interroge ainsi sous de nouveaux éclairages
l’extranéité même de la déesse et de son culte.
par des lions. Cette représentation de la divinité est largement diffusée dans
le monde romain. À nos yeux de Modernes cette image évoque aussi le caractère
contrasté de la puissance divine originaire de Phrygie, que les Romains
accueillent en 204 avant notre ère. D’emblée, ceux-ci la considèrent comme à
la fois étrangère et ancestrale. Ce paradoxe est examiné à partir de quatre
dossiers qu’éclairent des découvertes et des recherches récentes. Le premier
est consacré aux galles, dévots de la déesse qui se châtrent à l’imitation
d’Attis, frappé de folie par la déesse. Le deuxième vise à éclairer les
identités et fonctions de la Grande Mère des dieux. La question complexe des
mystères de la déesse est ensuite étudiée, ainsi que leur rapport avec le
taurobole, cérémonie particulière durant laquelle les testicules du taureau
sacrifié font l’objet de manipulations. Enfin, le culte de Mater Magna est
analysé à partir de la documentation abondante qu’offre le cadre particulier
d’Ostie, port de Rome. Ce parcours interroge ainsi sous de nouveaux éclairages
l’extranéité même de la déesse et de son culte.
S'identifier pour envoyer des commentaires.