Le Japon intime, Édition Numérique
EAN13
9782492900006
Éditeur
Librofilio
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Le Japon intime

Édition Numérique

Librofilio

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782492900006
    • Fichier EPUB, libre d'utilisation
    2.99

  • Aide EAN13 : 9782492900006
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    2.99
Ce livre sur la vie japonaise fut rédigé d'après les notes prises pendant le
séjour de quelques mois que je fis au Japon.

Ce n'était pas toutefois dans le dessein d'en pénétrer les mœurs que je
m'étais rendue dans ce pays, mais pour étudier de près sa politique. La
brusque mainmise du Japon sur la Mandchourie, son agression non moins
inattendue à Shanghai, le ton nouveau de sa diplomatie, qu'appuyaient
d'impressionnantes démonstrations de force, étaient les éloquents témoignages
d'un impérialisme dont il devenait important de déterminer la nature et la
portée.

Tout en m'y appliquant de mon mieux, je notais, chemin faisant, les
impressions de tout ordre que je recevais de ce peuple étrange. On me
conseilla d'en tirer une série de tableaux qui pourraient intéresser le
lecteur français, peu au courant des nouvelles mœurs nippones. Je le prie
pourtant de n'y voir aucune prétention d'enquête en profondeur, mais
simplement les premières réactions, toutes spontanées, d'un reporter.

À PROPOS DE L'AUTEURE

Andrée Viollis, née le 9 décembre 1870 aux Mées et morte le 10 août 1950 à
Paris, est une journaliste et écrivaine française. Figure marquante du
journalisme d'information et du grand reportage, militante antifasciste et
féministe, elle a été plusieurs fois primée et s’est vu attribuer la Légion
d’honneur.

De nationalité française, Andrée Viollis est née au sein d’une famille
bourgeoise cultivée. En 1890, après l’obtention de son baccalauréat, elle
passe trois ans en Angleterre en tant que préceptrice, tout en suivant des
cours à Oxford. Elle poursuit des études supérieures en France et obtient une
licence ès-lettres. Elle s’oriente vers le journalisme et fait ses débuts au
sein du journal féministe La Fronde de Marguerite Durand où elle découvre le
journalisme d’investigation et d’idée.

À partir de 1914, elle s'engage sur le front en tant qu'infirmière. Le Petit
Parisien publie ses reportages auprès des blessés et l'envoie en 1917, à
Londres interviewer le Premier ministre anglais. Ensuite, elle s’oriente vers
le grand reportage et couvre les domaines les plus divers : manifestations
sportives, grands procès, interviews politiques, correspondance de guerre.
S'identifier pour envoyer des commentaires.