Le racisme hitlérien contre la France, Presses clandestines
EAN13
9782492900167
Éditeur
Librofilio
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Le racisme hitlérien contre la France

Presses clandestines

Librofilio

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782492900167
    • Fichier EPUB, libre d'utilisation
    1.99

  • Aide EAN13 : 9782492900167
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    1.99
Depuis 1940, la lecture des journaux et des revues officielles est une source
de déception et de dégoût. Des journalistes, dont le rôle est d'informer
l'opinion publique, ont abdiqué toute conscience humaine. Ils ont mis leur
plume au service des ennemis du pays. Ils ne sont plus que des perroquets à
gages, répétant servilement ce que leur commandent les maîtres qu'ils se sont
choisis. Ils louent les assassins et injurient les victimes, ou tout
simplement se taisent devant les crimes les plus infâmes. Ainsi, des milliers
d'êtres innocents ont été livrés aux Allemands en France et déportés parce que
Juifs, et la presse vendue se tait. Pourtant dans ce lourd et déshonorant
silence, une voix vient s'élever, la voix généreuse d'un des meilleurs
journalistes français. Ce témoignage humain que nous reproduisons, nous
apporte la preuve que des hommes et des femmes à qui leur talent promettait la
première place ont refusé de la prostituer et ont sauvegardé l'honneur de la
profession. Ce sera leur grand mérite d'avoir dit anonymement, sans profit et
malgré le danger, ce que d'autres ont tu lâchement, par bassesse d'âme ou par
esprit de lucre.

À PROPOS DE L'AUTEURE

Andrée Viollis, née le 9 décembre 1870 aux Mées et morte le 10 août 1950 à
Paris, est une journaliste et écrivaine française. Figure marquante du
journalisme d'information et du grand reportage, militante antifasciste et
féministe, elle a été plusieurs fois primée et s’est vu attribuer la Légion
d’honneur. De nationalité française, Andrée Viollis est née au sein d’une
famille bourgeoise cultivée. En 1890, après l’obtention de son baccalauréat,
elle passe trois ans en Angleterre en tant que préceptrice, tout en suivant
des cours à Oxford. Elle poursuit des études supérieures en France et obtient
une licence ès-lettres. Elle s’oriente vers le journalisme et fait ses débuts
au sein du journal féministe La Fronde de Marguerite Durand où elle découvre
le journalisme d’investigation et d’idée. À partir de 1914, elle s'engage sur
le front en tant qu'infirmière. Le Petit Parisien publie ses reportages auprès
des blessés et l'envoie en 1917, à Londres interviewer le Premier ministre
anglais. Ensuite, elle s’oriente vers le grand reportage et couvre les
domaines les plus divers : manifestations sportives, grands procès, interviews
politiques, correspondance de guerre.
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