Le Siècle des Lumières : bibliographie chronologique. T. XXII, 1786-1787
EAN13
9782600308328
Éditeur
Droz
Date de publication
Collection
Histoire des Idées et Critique Littéraire
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Le Siècle des Lumières : bibliographie chronologique. T. XXII, 1786-1787

Droz

Histoire des Idées et Critique Littéraire

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L’état du trésor royal continuait à se détériorer et, chaque année, un nouveau
déficit venait s’ajouter aux précédents. Calonne, contrôleur général des
finances, pensait qu’un impôt foncier constituerait un palliatif efficace.
Pour cautionner cette politique, le roi convoqua en 1787 les représentants du
clergé et de la noblesse, les grands propriétaires fonciers, à une Assemblée
des notables. En l’occurrence, les nobles lui refusèrent leur appui. Les
parlements en firent autant. L’autorité du roi souffrit une défaite de
taille.,La réforme de la situation des protestants s’avéra moins difficile. En
novembre 1787, fortement influencé par des juristes, Louis XVI signa un décret
qui conférait un état civil à ses sujets protestants. Après de vigoureux
débats, l’édit devint loi le 29 janvier 1788 avec la sanction que lui accorda
le Parlement de Paris.,On continuait de manifester beaucoup d’intérêt pour la
nouvelle république des Etats-Unis d’Amérique, pour sa population et ses
institutions. Mais, trop souvent, on offrait aux lecteurs une image flatteuse
du pays, très différente de la réalité. Cependant, Brissot de Warville, avec
une intelligence certaine de cette dernière, en rendit compte plus
correctement.,Joseph II poursuivait ses réformes dans les différents
territoires mis sous son autorité, notamment aux Pays-Bas autrichiens.
Malheureusement, il voulut faire vite, sans égard pour les sentiments de ses
sujets ni pour leur attachement à des intérêts particuliers. L’opposition fut
générale. Finalement, des émeutes éclatèrent à Bruxelles en mai 1787. L’entrée
en vigueur des réformes fut immédiatement suspendue.,En France, le monde des
lettres changeait rapidement. A mesure qu’empirait la situation, la nécessité
de trouver des remèdes s’imposait. Les écrivains, comme Mirabeau, accordèrent
une attention accrue aux affaires publiques dans l’espoir de les réformer et
d’influencer l’opinion.
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