- EAN13
- 9782724641974
- Éditeur
- Presses de Sciences Po
- Date de publication
- 03/2024
- Collection
- Académique
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Des scouts en Malaisie britannique
Une histoire de la mondialisation culturelle de la jeunesse
Christina Jialin WU
Presses de Sciences Po
Académique
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782724641974
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
20.99
Autre version disponible
Le mouvement scout comme celui des guides s’implantent dans l’archipel malais
dès les années 1910. Parce qu’ils sont ouverts aux différentes communautés qui
constitue la Malaisie britannique, les Occidentaux évidemment, mais aussi les
autochtones malais et les Chinois, Indiens ou autres peuples de l’Empire
attirés par la prospérité relative de la péninsule, ils apparaissent, non
comme un lieu de brassage mais au moins comme un lieu d’échange. Ils
brouillent un rapport de force qui pourrait sembler uniforme et rigide entre
colonisateurs et colonisés. Le succès du scoutisme ne se dément pas avec
l’indépendance. Les autorités issues de la décolonisation les ont au contraire
maintenus et ont cherché à les développer. En partant de sources orales et
écrites autour du mouvement scout et des guides en Malaisie britannique de
1910 à 1966, Christina Wu propose une histoire originale sur la circulation
des idées et des modèles, de l’universel au local, à l’ère globale. La
paradoxale dualité du scoutisme s’y révèle. Instrument (nationaliste) imaginé
par Baden-Powell au service de la société impériale britannique, le modèle
pédagogique et idéologique du mouvement a été transféré de Kuala Lumpur à
Jakarta au service de projets nationaux spécifiques. Il participe ainsi de la
construction d’une jeunesse qui partage, à l’échelle du monde, jeux et rires.
Christina Wu est maîtresse de conférences à l’université Paris 1.
dès les années 1910. Parce qu’ils sont ouverts aux différentes communautés qui
constitue la Malaisie britannique, les Occidentaux évidemment, mais aussi les
autochtones malais et les Chinois, Indiens ou autres peuples de l’Empire
attirés par la prospérité relative de la péninsule, ils apparaissent, non
comme un lieu de brassage mais au moins comme un lieu d’échange. Ils
brouillent un rapport de force qui pourrait sembler uniforme et rigide entre
colonisateurs et colonisés. Le succès du scoutisme ne se dément pas avec
l’indépendance. Les autorités issues de la décolonisation les ont au contraire
maintenus et ont cherché à les développer. En partant de sources orales et
écrites autour du mouvement scout et des guides en Malaisie britannique de
1910 à 1966, Christina Wu propose une histoire originale sur la circulation
des idées et des modèles, de l’universel au local, à l’ère globale. La
paradoxale dualité du scoutisme s’y révèle. Instrument (nationaliste) imaginé
par Baden-Powell au service de la société impériale britannique, le modèle
pédagogique et idéologique du mouvement a été transféré de Kuala Lumpur à
Jakarta au service de projets nationaux spécifiques. Il participe ainsi de la
construction d’une jeunesse qui partage, à l’échelle du monde, jeux et rires.
Christina Wu est maîtresse de conférences à l’université Paris 1.
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