- EAN13
- 9782729712174
- Éditeur
- Presses Universitaires de Lyon
- Date de publication
- 23/01/2023
- Collection
- Théâtre et société
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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« L’Arabe » colonisé dans le théâtre français
De la conquête de l’Algérie aux grandes expositions coloniales (1830-1931)
Amélie Gregório
Presses Universitaires de Lyon
Théâtre et société
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782729712174
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Négligé par la critique postcoloniale, le théâtre, dans ses formes variées, et
notamment populaires, a pourtant largement accompagné la colonisation
française de l’Afrique du Nord et la formation d’un esprit colonial, depuis le
débarquement des troupes françaises en Algérie en 1830 jusqu’au grand rendez-
vous impérialiste que fut l’Exposition coloniale de 1931. S’appuyant sur des
préjugés existants, les renforçant, en forgeant parfois de nouveaux pour les
besoins du spectacle, les pièces écrites à l’époque coloniale ont donné de
multiples représentations de la figure de « l’Arabe » : bestial, fourbe, idiot
ou « exotique », dans tous les cas inférieur au « Blanc », cet « autre »
apparaît toujours comme un être dominé. À partir de l’analyse historique,
sociologique et esthétique d’un répertoire méconnu de près de deux cents
pièces, mais aussi de leur mise en scène et de leur réception par la critique
et des publics divers, Amélie Gregório interroge la transformation des
représentations en discours, sans perdre de vue les enjeux proprement
artistiques et sans prétendre a priori que toute pièce représentant des «
Arabes » est obligatoirement, et de façon univoque, idéologique.
notamment populaires, a pourtant largement accompagné la colonisation
française de l’Afrique du Nord et la formation d’un esprit colonial, depuis le
débarquement des troupes françaises en Algérie en 1830 jusqu’au grand rendez-
vous impérialiste que fut l’Exposition coloniale de 1931. S’appuyant sur des
préjugés existants, les renforçant, en forgeant parfois de nouveaux pour les
besoins du spectacle, les pièces écrites à l’époque coloniale ont donné de
multiples représentations de la figure de « l’Arabe » : bestial, fourbe, idiot
ou « exotique », dans tous les cas inférieur au « Blanc », cet « autre »
apparaît toujours comme un être dominé. À partir de l’analyse historique,
sociologique et esthétique d’un répertoire méconnu de près de deux cents
pièces, mais aussi de leur mise en scène et de leur réception par la critique
et des publics divers, Amélie Gregório interroge la transformation des
représentations en discours, sans perdre de vue les enjeux proprement
artistiques et sans prétendre a priori que toute pièce représentant des «
Arabes » est obligatoirement, et de façon univoque, idéologique.
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