Dans la rue un soir d'été gare de Lyon où j'étais, dans le regard de l'architecte, le déchiffrement infini de la ville
EAN13
9782814506756
Éditeur
PublieNet
Date de publication
Collection
Temps Réel
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Dans la rue un soir d'été gare de Lyon où j'étais

dans le regard de l'architecte, le déchiffrement infini de la ville

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Temps Réel

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782814506756
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Georges Perec l'avait fait pour le carrefour Saint-Sulpice, dans "Tentative
d'épuisement d'un lieu parisien". Mais combien de fois chacun de nous, depuis
que Baudelaire nous y a initiés, ne se laisse-t-il pas prendre à ce brassement
infini de la ville ?

Et la poésie des gares est inépuisable. Fourmillement, passage.

Mais ici, ce n'est pas un exercice. Architecte, spécialiste des photographies
de Le Corbusier, lui-même auteur d'un blog étonnant tirant la ville entre
texte et photographies, c'est comme retourner la ville sur la langue. Sur ce
qu'on fait ici. Sur comment on voit. Sur ce qu'on devrait dire, ce qu'on
devrait faire. Et comment le temps se distend ou s'arrête dans le basculement
des feux, la vitesse ou l'immobilisation des corps.

C'est une leçon qui vaut sans cesse pour nous-mêmes, dans l'attention au
dehors, dans le chemin pour plonger en soi-même jusqu'où il n'y a pas de soit-
même.

Un carrefour, un pylone, du temps, et – en face – la gare de Lyon. Et si
c'était cela, écrire aujourd'hui la ville, pour de nouveau s'y inventer ?

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