- EAN13
- 9782821828254
- Éditeur
- Institut de la gestion publique et du développement économique
- Date de publication
- 25/01/2013
- Collection
- Histoire économique et financière - XIXe-XXe
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les ministres des Finances de la Révolution française au Second Empire (I)
Dictionnaire biographique 1790-1814
Guy Antonetti
Institut de la gestion publique et du développement économique
Histoire économique et financière - XIXe-XXe
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782821828254
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Ce dictionnaire rassemble, en quarante-cinq notices réparties en trois
volumes, les biographies très documentées des ministres des Finances, de la
Révolution française jusqu'à la fin du Second Empire. Illustrées pour la
plupart d'un portrait, enrichies par le dépouillement d'archives jusqu'alors
inexploitées, telles que les archives notariales, elles détaillent les
précisions recueillies sur la famille de chaque ministre, sur son éducation,
sur sa fortune familiale et enfin sur sa carrière et son rôle dans la gestion
des finances. Toute l'histoire financière de la France à cette époque est
évoquée à travers les parcours de ces ministres. Dans ce premier volume qui
couvre la période allant de la retraite de Necker (1790) à la fin de l'Empire
(1814), l'auteur expose comment les ministres durent d'abord gérer l'œuvre de
destruction révolutionnaire (démantèlement du Contrôle général des finances,
amenuisement du pouvoir ministériel, abolition de la fiscalité indirecte,
séparation des Finances et du Trésor) et la mise en place de nouvelles
structures, inefficaces et inadaptées aux besoins de la guerre (fiscalité
fondée principalement sur une contribution foncière insuffisante, gestion
locale confiée à des élus, recours à l'inflation des assignats). Puis, sous le
Consulat et l'Empire, le trio des grandes figures, Gaudin, Barbé-Marbois et
Mollien, organisa le bon fonctionnement des institutions financières «
ordinaires » (rétablissement de la fiscalité indirecte et d'une administration
fiscale de fonctionnaires hiérarchisés, confection du cadastre), les finances
« extraordinaires » de la guerre étant mises à la charge des pays conquis,
vaincus ou alliés. Le budget ordinaire de la France, évalué à 500 millions
environ au début de la Révolution, monta à près de 800 millions à la fin de
l'Empire : cette efficace machine financière fut agencée par un haut
personnel, issu des bureaux de l'Ancien Régime, attaché à ses méthodes et ses
usages, résolument accroché aux places et indifférent aux changements de
régimes politiques.
volumes, les biographies très documentées des ministres des Finances, de la
Révolution française jusqu'à la fin du Second Empire. Illustrées pour la
plupart d'un portrait, enrichies par le dépouillement d'archives jusqu'alors
inexploitées, telles que les archives notariales, elles détaillent les
précisions recueillies sur la famille de chaque ministre, sur son éducation,
sur sa fortune familiale et enfin sur sa carrière et son rôle dans la gestion
des finances. Toute l'histoire financière de la France à cette époque est
évoquée à travers les parcours de ces ministres. Dans ce premier volume qui
couvre la période allant de la retraite de Necker (1790) à la fin de l'Empire
(1814), l'auteur expose comment les ministres durent d'abord gérer l'œuvre de
destruction révolutionnaire (démantèlement du Contrôle général des finances,
amenuisement du pouvoir ministériel, abolition de la fiscalité indirecte,
séparation des Finances et du Trésor) et la mise en place de nouvelles
structures, inefficaces et inadaptées aux besoins de la guerre (fiscalité
fondée principalement sur une contribution foncière insuffisante, gestion
locale confiée à des élus, recours à l'inflation des assignats). Puis, sous le
Consulat et l'Empire, le trio des grandes figures, Gaudin, Barbé-Marbois et
Mollien, organisa le bon fonctionnement des institutions financières «
ordinaires » (rétablissement de la fiscalité indirecte et d'une administration
fiscale de fonctionnaires hiérarchisés, confection du cadastre), les finances
« extraordinaires » de la guerre étant mises à la charge des pays conquis,
vaincus ou alliés. Le budget ordinaire de la France, évalué à 500 millions
environ au début de la Révolution, monta à près de 800 millions à la fin de
l'Empire : cette efficace machine financière fut agencée par un haut
personnel, issu des bureaux de l'Ancien Régime, attaché à ses méthodes et ses
usages, résolument accroché aux places et indifférent aux changements de
régimes politiques.
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