- EAN13
- 9782823900668
- Éditeur
- Emoticourt
- Date de publication
- 06/02/2018
- Collection
- Fiction
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782823900668
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
9.99 -
Dans ce recueil qui fleure bon le Sud-Ouest, Frédéric Villar compose trois
petites variations autour de la mort.
La mort: celle qui frappe pendant que se déroule une corrida à 100 pas et
cinquante années de là ; celle que l'on attend, interminablement, le cœur
battant; celle enfin, aussi absurde que cruelle, qui nous sidère.
Une exploration juste et profonde du thème de la mort, celle que l'on donne ou
que l'on attend.
EXTRAIT DE LES ESQUISSES
Les bonnes raisons abondent pour qui veut se rendre aux ferias. On s’y
rassemble pour célébrer l’amitié ; on y accourt pour le vin, le lâcher-prise,
l’oubli quelquefois ; on s’y retrouve pour le taureau, à l’affût du
beau...sinon de la grâce. Nous, on y allait pour le fric.
Certes, nos intentions n’étaient pas nobles – nous en étions conscients – mais
nous estimions que le niveau de risque y était moins élevé qu’ailleurs. Quand
tu choisis de gagner ta vie en volant tes semblables, tu as tout intérêt à
travailler là où se concentre la foule. La proportion de naïfs y est forcément
plus
grande. Un autre avantage est qu’en période de ferias tout le monde est vêtu
de la même manière. Ainsi la victime d’un vol, au moment de fournir un
signalement, ne peut que se couvrir de ridicule : « Ils sont partis par là.
Ils étaient bruns, habillés de blanc. Ils avaient une ceinture et un bandana
rouges... Des
espadrilles aussi, je crois... »
À PROPOS DE L'AUTEUR
D’origine espagnole, Frédéric Villar vit et travaille à Bordeaux où il est né
en 1960. Son poids était alors de 4,8 kg. Depuis, il a multiplié son volume
par dix-huit et quelques... tout en prenant des notes. De ces notes, il tire
de temps à autre "quelque chose".
petites variations autour de la mort.
La mort: celle qui frappe pendant que se déroule une corrida à 100 pas et
cinquante années de là ; celle que l'on attend, interminablement, le cœur
battant; celle enfin, aussi absurde que cruelle, qui nous sidère.
Une exploration juste et profonde du thème de la mort, celle que l'on donne ou
que l'on attend.
EXTRAIT DE LES ESQUISSES
Les bonnes raisons abondent pour qui veut se rendre aux ferias. On s’y
rassemble pour célébrer l’amitié ; on y accourt pour le vin, le lâcher-prise,
l’oubli quelquefois ; on s’y retrouve pour le taureau, à l’affût du
beau...sinon de la grâce. Nous, on y allait pour le fric.
Certes, nos intentions n’étaient pas nobles – nous en étions conscients – mais
nous estimions que le niveau de risque y était moins élevé qu’ailleurs. Quand
tu choisis de gagner ta vie en volant tes semblables, tu as tout intérêt à
travailler là où se concentre la foule. La proportion de naïfs y est forcément
plus
grande. Un autre avantage est qu’en période de ferias tout le monde est vêtu
de la même manière. Ainsi la victime d’un vol, au moment de fournir un
signalement, ne peut que se couvrir de ridicule : « Ils sont partis par là.
Ils étaient bruns, habillés de blanc. Ils avaient une ceinture et un bandana
rouges... Des
espadrilles aussi, je crois... »
À PROPOS DE L'AUTEUR
D’origine espagnole, Frédéric Villar vit et travaille à Bordeaux où il est né
en 1960. Son poids était alors de 4,8 kg. Depuis, il a multiplié son volume
par dix-huit et quelques... tout en prenant des notes. De ces notes, il tire
de temps à autre "quelque chose".
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