Coulent la rivière et les jours heureux, Thriller régional
EAN13
9782874892448
Éditeur
Weyrich
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Coulent la rivière et les jours heureux

Thriller régional

Weyrich

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782874892448
    • Fichier EPUB, libre d'utilisation
    12.99

  • Aide EAN13 : 9782874892448
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    12.99
Retour en enfance mystérieux au coeur de secrets de famille

Le jeune Joris n’imagine pas que les vacances passées chez sa grand-mère, une
femme avare et grincheuse, vont charrier un flot de souvenirs qui le
tarauderont longtemps. Au point de rappeler brusquement ses deux cousins
auprès de lui, trente et un an après avoir partagé leurs aventures estivales
sur les rives de la Tanaisie. Un secret s’est glissé dans leurs souvenirs
d’enfance. Au fil des années, les certitudes ont remplacé les questions. Cette
nuit-là, les trois cousins vont trouver les réponses aux mystères qui hantent
la rivière sauvage.

Un thriller régional haletant qui ne manque pas de souffle et pour lequel le
suspense est au rendez-vous !

À PROPOS DE L'AUTEUR

Kiné-ostéopathe installé dans la vallée de l’Ourthe, Jean-Marie Adam est
l’auteur, avec le Padre Quertemont, de Adoption, une famille dans la
tourmente, dans lequel il révèle sa passion pour l’Afrique où il passe ses
vacances pour venir en aide aux plus démunis.

EXTRAIT

J’ai beau me raisonner, une sueur froide perle sur mon front. Je suis un peu
en avance, 22 heures. Je les imagine, ils doivent avoir garé leur voiture de
location sous le grand chêne près de la rivière et, vêtus de sombre, ils
cheminent, silencieux, dans l’obscurité.
Aucun indice dans cette nuit sans lune. Mon cœur cogne, je l’entends :
l’émotion des retrouvailles, la peur aussi, juste comme autrefois, lorsqu’ils
m’envoyaient en mission spéciale de nuit.
Et puis, ce bail : plus de trente ans sans les avoir revus !
Le silence de la forêt m’encercle, et, paradoxe, mille bruits troublent cette
tranquillité. Il me semble entendre marcher quelqu’un derrière moi tandis
qu’un grincement plaintif donne un coup de canif dans le calme nocturne de ce
début novembre. Probablement deux branches qui se chevauchent au gré du vent
d’automne.
Un doux gazouillis avec ses accents de cristal témoigne de la présence du
ruisseau. Il serpente, se balade en creusant, infatigable, les vallons. Les
yeux fermés, je me remémore. Il dessine ses arrondis, s’applique dans sa
calligraphie. Il s’accélère, descend par petites cascades joyeuses, se calme
pour former cette nappe limpide où passent s’abreuver les chevreuils et les
biches.
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