- EAN13
- 9782897440565
- Éditeur
- Éditions Prise de parole
- Date de publication
- 12/04/2017
- Collection
- Agora
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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De l’impuissance à l’autonomie
Évolution culturelle et enjeux identitaires des minorités canadiennes-françaises
Laurent Poliquin
Éditions Prise de parole
Agora
Livre numérique
«De l’impuissance à l’autonomie» creuse en amont la dislocation du Canada
français qui s’est réalisée dans les années 1960. L’ouvrage remet en question
l’idée, très répandue, selon laquelle l’essor de l’identité québécoise aurait
entraîné à lui seul l’éclatement du Canada français et impulsé le changement
d’identité des minorités francophones du pays. Il démontre, au contraire, que
la rupture s’est consommée au terme de discontinuités, et ce, au cours des
décennies qui précèdent. Durant la première moitié du XXe siècle, plusieurs
événements viennent perturber les relations entre groupes minoritaires et ceux
qu’ils perçoivent comme les autres, les Anglo-Canadiens et les Canadiens
français du Québec: les crises scolaires en Ontario (1912), au Manitoba (1916)
et en Saskatchewan (1931), ainsi que les crises de la conscription (1917 et
1944). Dans cette étude, l’auteur analyse les discours journalistiques (Le
Droit, Le Patriote de l’Ouest, La Liberté, La Survivance) publiés durant ces
crises, ainsi que les discours relatifs à l’enfance – dont ceux véhiculés dans
la littérature pour la jeunesse canadienne-française. Son objectif: saisir
l’impact de ces discours sur les communautés et les mutations qu’ils
provoquent dans la représentation collective des minorités. «De l’impuissance
à l’autonomie» permet de rendre compte des glissements identitaires à mesure
qu’ils s’opèrent; il met en évidence l’autonomisation graduelle des minorités
canadiennes-françaises.
français qui s’est réalisée dans les années 1960. L’ouvrage remet en question
l’idée, très répandue, selon laquelle l’essor de l’identité québécoise aurait
entraîné à lui seul l’éclatement du Canada français et impulsé le changement
d’identité des minorités francophones du pays. Il démontre, au contraire, que
la rupture s’est consommée au terme de discontinuités, et ce, au cours des
décennies qui précèdent. Durant la première moitié du XXe siècle, plusieurs
événements viennent perturber les relations entre groupes minoritaires et ceux
qu’ils perçoivent comme les autres, les Anglo-Canadiens et les Canadiens
français du Québec: les crises scolaires en Ontario (1912), au Manitoba (1916)
et en Saskatchewan (1931), ainsi que les crises de la conscription (1917 et
1944). Dans cette étude, l’auteur analyse les discours journalistiques (Le
Droit, Le Patriote de l’Ouest, La Liberté, La Survivance) publiés durant ces
crises, ainsi que les discours relatifs à l’enfance – dont ceux véhiculés dans
la littérature pour la jeunesse canadienne-française. Son objectif: saisir
l’impact de ces discours sur les communautés et les mutations qu’ils
provoquent dans la représentation collective des minorités. «De l’impuissance
à l’autonomie» permet de rendre compte des glissements identitaires à mesure
qu’ils s’opèrent; il met en évidence l’autonomisation graduelle des minorités
canadiennes-françaises.
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