- EAN13
- 9782953168211
- Éditeur
- JePublie
- Date de publication
- 1970
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782953168211
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**RÊVERIE**
J’aime admirer le soir, assis sur la plage,
L’océan animé caressant le rivage,
Et je laisse librement voguer sur les flots,
Mes rêves filant comme de petits bateaux.
Les vagues animent un théâtre antique
Où résonnent, immuables, mêmes cantiques ;
Telles des esclaves dodues et lascives,
Elles dansent, jambes agiles et actives.
L’arlequin du soir, en habit de lumière,
Émergent, ardent et fier, des folles frontières,
Entouré de sirènes portant fleurs de lys
Qu’elles destinent inlassables au bel Ulysse.
Mille châteaux du soir rapidement dressés
Accueillent en fête les princesses pressées
De retrouver leurs intrépides chevaliers
Et les bras puissants des vaillants cavaliers.
Des carrosses, tirés par des boeufs assemblés,
Traversent les espaces bleus sans se mêler.
Ils franchissent facilement les collines
Et dévalent les pentes de ces abîmes.
Le ballet repris sans fin des belles naïades
S’étiole au loin en d’impalpables myriades
Et le bel azur qui enveloppe ces coquettes
Recouvre l’océan et ses belles conquêtes.
À l’horizon, des champs de fleurs odorantes
Rassemblent des bouquets aux couleurs changeantes,
Les derniers rayons de soleil font scintiller
Tous les beaux diamants de cet immense collier.
Délices de vocalises, avec même refrain,
Repris de part en part, sans début ni fin,
Un éternel concert s’élève, haut, de ses flots,
Avec, pour brillante soliste, la goutte d’eau.
_Mai 1985_
J’aime admirer le soir, assis sur la plage,
L’océan animé caressant le rivage,
Et je laisse librement voguer sur les flots,
Mes rêves filant comme de petits bateaux.
Les vagues animent un théâtre antique
Où résonnent, immuables, mêmes cantiques ;
Telles des esclaves dodues et lascives,
Elles dansent, jambes agiles et actives.
L’arlequin du soir, en habit de lumière,
Émergent, ardent et fier, des folles frontières,
Entouré de sirènes portant fleurs de lys
Qu’elles destinent inlassables au bel Ulysse.
Mille châteaux du soir rapidement dressés
Accueillent en fête les princesses pressées
De retrouver leurs intrépides chevaliers
Et les bras puissants des vaillants cavaliers.
Des carrosses, tirés par des boeufs assemblés,
Traversent les espaces bleus sans se mêler.
Ils franchissent facilement les collines
Et dévalent les pentes de ces abîmes.
Le ballet repris sans fin des belles naïades
S’étiole au loin en d’impalpables myriades
Et le bel azur qui enveloppe ces coquettes
Recouvre l’océan et ses belles conquêtes.
À l’horizon, des champs de fleurs odorantes
Rassemblent des bouquets aux couleurs changeantes,
Les derniers rayons de soleil font scintiller
Tous les beaux diamants de cet immense collier.
Délices de vocalises, avec même refrain,
Repris de part en part, sans début ni fin,
Un éternel concert s’élève, haut, de ses flots,
Avec, pour brillante soliste, la goutte d’eau.
_Mai 1985_
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