Scoliose idiopathique
EAN13
9791030303575
Éditeur
Sauramps médical
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Scoliose idiopathique

Sauramps médical

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9791030303575
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Il est grand temps de revenir sur la scoliose idiopathique et de lui consacrer
un séminaire pour les ortho-pédiatres et pour tous ceux concernés par cette
déformation rachidienne si mystérieuse et inquiétante : chirurgiens
orthopédistes, pédiatres, rhumatologues, radiologues, rééducateurs,
anesthésistes, généticiens, appareilleurs, biomécaniciens et bien d’autres que
j’oublie.

L’étiologie ou les étiologies sont-elles toujours aussi mystérieuses ? Les
données scientifiques actuelles permettent-elles une meilleure approche
thérapeutique ? Comment dépister mieux et plus tôt et quelle en est la «
rentabilité »? Quelle est la valeur de nos critères d’évolutivité, comment
surveiller l’enfant scoliotique, quels choix pour les examens d’imagerie,
apportons-nous assez d’attention à la radioprotection ? Dire d’une scoliose
qu’elle est idiopathique suppose un bilan qu’il faut définir, méconnaître une
pathologie sous jacente peut avoir des conséquences graves. Reste enfin, la
multitude des questions et des inquiétudes liées au traitement chirurgical !
Quand et quelle scoliose devons nous opérer ? Il nous faut bien prendre
conscience de la gravité de cet acte et ne pas le réduire à une géométrie
angulaire simpliste. Nous devons bien planifier les interventions, avec depuis
des générations ces lancinantes incertitudes sur les niveaux d’arthrodèse
entre trop et pas assez. Le choix des abords (antérieur, postérieur ?), les
techniques opératoires et les matériels d’ostéosynthèse (crochets, vis, fils,
liens ?) nous passionnent légitimement et il est probable que les débats ne
cesseront pas au fil des générations à venir. Il est évident qu’en trente ans
les progrès ont été considérables. Aujourd’hui les indications et les
techniques de la chirurgie sont plus précises, la compréhension de la
déformation est beaucoup plus aboutie, la troisième dimension ne peut plus
être méconnue, les résultats morphologiques et fonctionnels sont meilleurs.

En 2015, avoir une scoliose idiopathique reste une fatalité mais nous avons
beaucoup d’armes thérapeutiques et les résultats sont très encourageants, même
s’il est bien difficile de se faire une idée précise sur l’évolution
ultérieure des scolioses que nous traitons.

Extrait de la préface de Christophe Glorion
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