La nuit n’a pas clos les portes

Un homme déclame. Ses paroles se noient au fond d’un lac. Départ à la Barcarine où Louisa fête son anniversaire. Malgré sa joie de vivre, elle garde en elle une mémoire lourde, celle de L’île de Gorée. Plus tard retour sur les lieux ; morosité ambiante. Gauthier la dissipera-t-il ? Le mal-être sévit et Justine l’occulte. Visions négatives et fascination du Mal. Est-elle sous emprise ? Devient-elle folle ? Sophie, tout en étant attirée par le transhumanisme entreprend un parcours personnel difficile : retrouver ses géniteurs.Malgré leurs fragilités respectives, ces êtres sont portés par la même force. À l’épreuve du Mal des visages se font écho. Des archétypes remontent : phrases oubliées, empreintes diverses. Que disent-ils à l’homme ? À la fois « cloaque d’incertitude et d’erreur » mais « dépositaire du vrai ». Que signifie l’abîme ? Ou à défaut y sombrer en étant soi-même abîmé ?