Tout ce dont on rêvait

François Roux

Albin Michel

  • 30 janvier 2017

    1993 : comme beaucoup de femmes de son époque, Justine, 25 ans, rêve d’une belle histoire, elle dont toute sa jeunesse s’est passée dans une maison où le père, autoritaire et méprisant, a étouffé sa fille. Lors d’une soirée bien arrosée, elle rencontre Alex et Nicolas, deux frères : elle tombera amoureuse d’Alex, mais, en 2013, on la retrouve mariée avec Nicolas, lui directeur financier dans un palace, elle travaillant dans le service addictologie d’un hôpital parisien. Ils ont 2 enfants, Adèle et Hector, et sont heureux. Jusqu’au jour où Nicolas perd son travail, tout se dérègle et commence alors une descente aux enfers.
    Dans la lignée de son précédent roman (le bonheur national brut où il décrivait la génération Mitterrand) François Roux, autour de personnages forts ou semblant l’être, dresse un portrait hyper réaliste de la société actuelle ; le chômage, les addictions, l’échec, les peurs, les doutes ; le récit est fascinant car tout est disséqué, ciselé par l’écriture de l’auteur.