Les Vacanciers

Emma Straub

Les Presses de la Cité

  • Conseillé par
    19 août 2015

    Lecture idéale pour la période estivale...

    A Manhattan, la famille Post se prépare à partir en vacances pour quinze jours sur l'île de Majorque.

    Ils vont séjourner dans une somptueuse villa louée par une amie artiste.
    Franny, la mère réunit autour d'elle toute sa famille : Jim son mari, Sylvia sa fille, Bobby son fils et Carmen la petite amie de ce dernier.

    Deux amis son également du voyage.

    L'île ensoleillée, ses montagnes, ses plages : tout est là pour détendre l'atmosphère et oublier les tracas quotidiens mais rien n'y fait bien au contraire...

    Ce livre ne restera sans doute pas dans les mémoires mais l'histoire est cependant simple et agréable à lire ; c'est idéal pour la période estivale.
    L'auteur fait une bonne analyse des relations entre les membres d'une même famille.


  • Conseillé par
    1 juin 2015

    Dans le sac de plage...

    Dans le sac de plage, coincé entre la serviette, le maillot, les chocos BN et le recueil de mots croisés, ce roman peut se faire sa place. Son titre : "Les vacanciers", sa couverture azuréenne et, il faut le reconnaître, son contenu un peu léger, en font un bon compagnon d'après-midi à se dorer la pilule.

    Jim et Franny, New-Yorkais aisés, accompagnés de leurs enfants Sylvia, 18 ans, et Bobby, 28 ans débarquent sur l'île de Majorque pour quinze jours de rêve dans une somptueuse villa prêtée par une vague relation. Ils retrouveront sur place Charles et Lawrence, un couple homosexuel. Bien évidemment, chacun amène avec lui, dans sa valise, son lot de rancune, de colère, de frustration et de secret. Sous le soleil de Palma, les révélations sont nombreuses, entre deux "ploufs" dans la piscine de la propriété et des tournées de "tapas", spécialité locale. Tout est assez bien vu : le couple formé par Jim et Franny qui vacille en raison d'une infidélité, Sylvia qui est partagée entre l'envie de prendre son envol et celui de rester dans le giron familial, Charles et Lawrence qui attendent avec fébrilité que l'adoption leur permette de devenir les heureux "Papa" et "Daddy" d'un bébé gazouillant. Tout est assez bien vu mais a déjà été traité avec plus de subtilité, de profondeur par d'autres écrivains. Je pense en particulier à Julia Glass.

    Cette parenthèse majorquine se lira sans doute agréablement entre un bain de mer et un tartinage de crème solaire...