Bicentenaire de la naissance de Gustave Flaubert (1821-1880)

7,40

En 1847, Gustave Flaubert et son ami Maxime du Camp partent de Paris vers l’ouest pour un voyage de plusieurs semaines… De Vannes à Fougères, à pied, en diligence ou en canot, ils arpentent landes et grèves, visitent chapelles et monuments, dînent à l’auberge, participent aux fêtes… puis, chacun à son tour, racontent leur périple. Leur récit se lit aujourd’hui comme un guide vivant et poétique des hauts lieux de la Bretagne.

La lettre et la plume, une collection qui marie littérature et histoire au travers d’ écrits intimes (mémoires, correspondances, journaux, chroniques...) d’une grande qualité littéraire.


9,50

Réunies pour la première fois sous cette forme, les lettres entre Bouilhet et Flaubert dévoilent une relation artistique et amicale singulière entre ces deux hommes de lettres devenus comme des frères.
Louis Bouilhet fut le complice, le frère élu de Flaubert, celui avec lequel il pouvait partager ce goût de la farce tonitruante, dans la plus pure tradition rabelaisienne. Il fut aussi son éminence grise, ce compagnon d'écriture qui entretint Flaubert dans une exigence littéraire soutenue, et c'est lui qui lui souffla l'idée de Madame Bovary. Leur correspondance croisée, publiée ici pour la première fois, se fait l'écho de cette connivence à la fois potache et hautement littéraire. Drôles, féroces, tonitruantes, brillantes, ces lettres portent la marque d'une de ces rares amitiés littéraires qui en font les héritiers de La Boétie et Montaigne, dans un registre plus facétieux, Bouilhet étant le témoin privilégié du gueuloir du Croisset. Elles permettent aussi de redécouvrir également l'œuvre du " pauvre Bouilhet ", auquel Flaubert resta fidèle même après sa disparition prématurée. C'est indéniablement l'une des correspondances de Flaubert parmi les plus vivantes, les plus complices et les plus entraînantes.


8,50

Entre la Russie et la France, deux géants de la littérature échangent actualités de la vie littéraire, tourments d'écriture, mais surtout nouent une chaleureuse amitié.
Il lui reste dix-sept ans à vivre lorsque Flaubert rencontre le plus français des écrivains russes, Ivan Tourgueniev. Leur première lettre date de 1863, et cette correspondance exceptionnelle durera jusqu'aux derniers jours de Flaubert.Exceptionnelle, en effet, parce que c'est un document irremplaçable sur le laboratoire intérieur de chacun des deux auteurs : ils livrent leurs doutes, leurs difficultés, les affres qu'ils traversent. Sans filtre ni prévention, car chacun sait que l'autre est un frère d'encre et de plume.C'est aussi un irremplaçable miroir de la vie intellectuelle, culturelle et politique : on voit défiler, peints et croqués avec une force de trait stupéfiante, les grands personnages de l'époque.Enfin, c'est le livre d'une amitié : les deux géants des Lettres correspondent, au sens le plus plein du terme. Ils échangent, se confient, s'épaulent et se critiquent. Ils nouent ensemble le plus subtil et plus exigeant des signes de ponctuation : le trait d'union.


7,50

Il existe une relation quasi filiale entre Flaubert et Maupassant. Le premier a 52 ans quand débute cette correspondance, le second 23 ans. Ils ne se quitteront plus jusqu’à la mort de Flaubert, en 1880. Ainsi, cette correspondance permet de suivre Flaubert dans les sept dernières années de sa vie et Maupassant dans ses sept premières années en littérature.Flaubert s’intéresse d’abord à lui parce qu’il est le neveu d’Alfred Le Poittevin, son ami d’enfance. De cette relation va naître une véritable amitié que traduit fidèlement ces lettres.Comme l’écrit la préfacière, « tous deux éprouvent du mépris pour la masse, l’esprit bourgeois, l’égalitarisme, le suffrage universel, la soutane ; et tous deux se délectent à la lecture des grands auteurs. La détestation de la médiocrité et l’amour de la littérature les réunissent ».Par certains côtés, Flaubert tient avec Maupassant le rôle que tenait George Sand avec lui, celui d’un « conseiller de vie » plus qu’un esthète. Cette correspondance est un morceau de vie partagé entre deux génies.


Le Livre de poche

6,40

Fille d’Hamilcar et servante de la déesse Tanit, Salammbô donne son nom au roman, et il s’agit bien pour Flaubert de raconter l’amour brut qui l’attache à Mâtho, le chef des mercenaires employés par Carthage dans sa guerre contre les Romains ; le destin des deux héros est pris dans le tumulte de batailles et de cruautés auquel donne lieu, près de trois cents ans avant Jésus-Christ, la révolte des mercenaires au retour du combat. En 1856, Madame Bovary avait été un considérable événement littéraire. Six ans plus tard, le deuxième roman de Flaubert, très attendu, suscita pourtant des réactions contradictoires : beaucoup le jugèrent incompréhensible, lesté d’une érudition historique excessive, et finalement ennuyeux ; d’autres au contraire s’enthousiasmèrent pour son originalité profonde et sa puissance d’évocation. Ce que Salammbô pouvait alors offrir d’étrange ne s’est pas effacé, mais l’évidence, s’est imposée d’une beauté jusqu’alors inédite en littérature – la beauté d’une fable où la violence de l’Histoire se trouve somptueusement mise en scène.

Collection Classiques dirigée par Michel Zink et Michel Jarrety.

Édition préfacée, annotée et commentée par Jacques Neefs.