Histoire des autres : Les indiens d'Amérique du Nord

Voici une sélection de titres sur l'histoire et la culture des indiens d'Amérique du nord : l'histoire de Chef Joseph, les mémoires de Red Cloud (sioux), de Géronimo (apache), de George Bent (cheyenne), une histoire de la "conquête de l'Ouest" avec "Enterre mon cœur à Wounded Knee", un livre passionnant sur le "middle ground" ou comment pendant deux siècles indiens et blancs ont vécu dans un monde mutuellement compréhensible, un livre sur la langue et la culture navajo, un titre sur les indiens et le cheval et pour finir deux superbes romans "Pleure Géronimo" et "Le chemin des âmes".

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Chef des Sioux oglalas

Éditions du Rocher


10,50

En 1904 un " inspecteur général de l'éducation " de Lawton (Oklahoma) recontre un vieil indien, prisonnier de guerre et déporté, loin de son Arizona natal, à Fort Sill où il terminait ses jours en cultivant des pastèques : il s'agissait du célèbre chef apache Géronimo qui avait tenu en respect victorieusement, des années durant, les meilleures troupes et les plus glorieux généraux des U.A. Des liens se nouèrent entre eux, sinon d'amitié (vu la méfiance légitime de l'Apache) du moins de respect mutuel. C'est ainsi que Géronimo accepta de raconter sa vie à S.M. Barrett, ce qui nous permet de lire aujourd'hui ce témoignage sur le génocide qui marqua la " conquête de l'Ouest ".


Lettres de George Bent à George E. Hyde

Éditions du Rocher

George Bent, fils de William Bent qui avait fondé le fort de Bent sur le cours supérieur de l’Arkansas dans le Colorado, est né dans les années 1840. Sa mère était une Cheyenne, Owl Woman, la fille de White Thunder le Gardien des Flèches sacrés – Medicine Arrows – des Cheyennes du Sud. George Bent, et son frère Charles, ont été élevés dans le fort puis envoyés par leur père dans une école du Missouri. À leur retour dans le Colorado, face aux événements tragiques qui secouaient son peuple les Cheyennes et à la mauvaise tournure que prenait la guerre de Sécession où on qualifiait les frères Bent d’hostilité farouche à l’Union du Nord, George, tout seul, retourna dans la tribu de sa mère, vers les siens, pour y vivre plus de quarante années. Rassemblant ses souvenirs pour faire connaître l’histoire véridique, de 1905 jusqu’en 1918, date de sa mort, George Bent collecta auprès de ses frères cheyennes une foule d’informations complémentaires à ce qu’il savait déjà lui-même. Il établit dès lors une correspondance régulière avec le grand historien ses Sioux, George E. Hyde, que ce dernier a su reprendre et restituer et grâce à qui nous devons, ici, ce témoignage unique d’une vie dans les Plaines du Nord à l’époque où les Indiens vivaient leurs dernières de liberté, une époque à l’apogée de leur splendeur. George Bent fut en effet le seul à pouvoir raconter par écrit les événements dont il fut le témoins et souvent l’acteur.

Il put décrire les anciennes coutumes guerrières des Indiens des Plaines. Ce fut la dernière grande occasion de les observer. Parmi les tribus hostiles, il était un des rares témoins oculaires capables de rendre compte des événements et notamment les massacres de Sand Creek en 1864, et de la Washita en 1868 – où fut tué le chef cheyenne Black Kettle dont la nièce était la femme de Bent – ainsi que les grands raids sur la Platte contre les colonnes de l’armée américaine.

L’auteur nous transmet de nombreux et précieux éléments quant à la vie traditionnelle dans la société cheyenne, et ses rapports avec autres tribus dont les Sioux et les Arapahoes. Ce document irréfutable demeure un témoignage de première main sur la vie, les mœurs et les guerres que les Cheyennes menèrent contre l’envahisseur, et donne au récit de Bent une valeur irremplaçable pour les historiens.

La photographie de couverture représente White Horse, Cheyenne - 1873. elle fait partie de l’ancienne collection de Maurice G. Dérumaux désormais collection Daniel Dubois.


L'histoire de chef Joseph et des nez-percés

Albin Michel

23,00

En 1877, les Nez-Percés ont effectué l’un des voyages les plus incroyables de l’histoire de l’Ouest américain. Alors que des vagues d’immigrants européens déferlaient sur le nord-ouest des Etats-Unis, sept cents Indiens, en majorité des vieillards, des femmes et des enfants, durent s’enfuir de leur territoire ancestral pour protéger leur liberté. Pendant des semaines, ils ont tenu en échec l’armée américaine et parcouru plus de deux mille kilomètres dans des conditions difficiles.

Cet exode s’est terminé tragiquement alors qu’ils étaient sur le point de trouver refuge au Canada. Tandis qu’il refait à son tour le voyage des Nez-Percés, Brian Schofield dévoile au lecteur l’incroyable histoire de cette tribu qui a rencontré les Blancs très tardivement, au début du XIXe siècle. Dans l’Amérique d’aujourd’hui, il découvre également le coût humain et environnemental de la Conquête de l’Ouest et, à partir de l’histoire remarquable et poignante des Nez-Percés, il fait la synthèse de cette relation cruelle et particulière que les Etats-Unis ont entretenue avec les peuples indiens à travers l’histoire et jusqu’à présent.


Une histoire américaine (1860-1890)

Albin Michel

24,90

"Plus de deux cents cultures indiennes ont été virtuellement détruites, entre le Massachusetts et la Californie, au cours de l’histoire des Etats-Unis. Il nous faut nous souvenir de ce qui s’est passé à Sand Creek ou à Wounded Knee." Jim Harrison

Largement fondé sur des documents inédits – archives militaires et gouvernementales, procès-verbaux des traités, récits de première main… –, ce document exceptionnel retrace, de 1860 à 1890, les étapes qui ont déterminé "La Conquête de l’Ouest". De la Longue Marche des Navajos au massacre de Wounded Knee, il se fait ici la chronique de la dépossession des Indiens de leurs terres, leur liberté, au nom de l’expansion américaine. Si l’Histoire a souvent été écrite du point de vue des vainqueurs, Enterre mon coeur donne la parole aux vaincus, de Cochise à Crazy Horse, de Sitting Bull à Geronimo, et compose un chant tragique et inoubliable. Publié pour la première fois en 1970 aux États-Unis, traduit dans le monde entier, où il s’est vendu à plus de six millions d’exemplaires, Enterre mon cœur à Wounded Knee est devenu un classique. La présente édition, totalement remaniée, a fait l’objet d’une nouvelle traduction.

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