Le bonheur fragile
EAN13
9782072239298
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Gallimard)
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
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Le bonheur fragile

FeniXX réédition numérique (Gallimard)

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782072239298
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    12.99

  • Aide EAN13 : 9782072239304
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    12.99
Paul Bachère, le héros du nouveau roman d’Alfred Kern, ne fait pas la chasse
au bonheur ; c’est un anxieux à la recherche de lui-même et d’un accord avec
le monde. Jeune bourgeois alsacien, attiré par la peinture, il revient de
loin. Lors de la dernière guerre, il a été mobilisé dans l’armée allemande et
envoyé sur le front de Russie. Libéré, il croit d’abord qu’il ne pourra jamais
se réadapter, renouer avec son passé. La vie est cependant la plus forte. Nous
voyons Bachère à Strasbourg, dans l’imprimerie familiale. Il essaie loyalement
de se conduire en héritier, mais sa vocation l’entraîne vers d’autres horizons
et, finalement, il vient avec sa femme Isabelle tenter sa chance à Paris. Il
vivote comme professeur de dessin, tout en essayant de donner une existence
artistique à ses obsessions : c’est ainsi qu’il pourra s’en délivrer. L’art ne
semble plus de nos jours une réjouissance, mais l’expression d’un malaise ou
d’une tare. Pourtant l’amour qui lie Paul Bachère à Isabelle est sa plus sûre
inspiration, et le dévouement de la jeune femme l’aide à traverser ses crises
de dépression. Un jour ses toiles sont célèbres. Ce succès n’est cependant pas
dérisoire, qui met fin aux ennuis d’argent. Mais l’inquiétude du héros
demeure. Il lui faudra l’expérience de la paternité pour porter sur la vie un
regard apaisé. Dans cette espèce de film de la vie d’un artiste, Alfred Kern
joue lui-même le rôle de Paul Bachère : le récit est à la première personne ;
l’aventure vue de l’intérieur. La tension ne se relâche pas : à travers toutes
ces pages court une interrogation passionnée. Mais Le bonheur fragile est
aussi une suite de scènes extrêmement vivantes, à multiples personnages dont
celui d’Isabelle, avec qui Alfred Kern ajoute à sa galerie de portraits
féminins une émouvante figure qui vient rejoindre la Martha du Clown et la
Marie-Anne de L’amour profane .
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