- EAN13
- 9782130665373
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Presses universitaires de France)
- Date de publication
- 1990
- Collection
- Histoires
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le Petit Monde des cafés et débits parisiens au XIXe siècle
Henry-Melchior de Langle
FeniXX réédition numérique (Presses universitaires de France)
Histoires
Livre numérique
Autre version disponible
Le petit monde des cafés et des débits parisiens au XIXe siècle se présente,
au sein de la grande ville, comme un microcosme à l'orée du siècle, 15 000 à
30 000 personnes mais, par ses contacts, il atteint une population très
étendue : qui n'a été au café, au divan... à l'assommoir ou au bistrot... au
XIXe siècle, alors que Paris est sujet à de grandes transformations. Cet
univers en miniature est très diversifié et hiérarchisé : Songez à la distance
qui est entre nous ! déclare la dame du comptoir à un trop galant garçon de
café – avec ses fastueux et pompeux maîtres, ses cafetiers assoiffés de
promotion, ses dames de comptoir, ses caissières impavides, ses ambitieux
garçons de café... – jusqu'aux pitoyables filles de brasserie. Grâce à la très
belle collection Actualités, à la Bibliothèque historique de Paris, aux
mémoires des contemporains, depuis le policier Canler sous la Restauration,
jusqu'à l'humoriste Alphonse Allais, et Marcellin Cazes, le patron de Lipp...
nous le voyons revivre ; les guides de Paris irrévérencieux, trouvés à la
Bibliothèque nationale, indiquent les bonnes adresses... Grâce aux inventaires
des faillites des Archives de la Seine, nous visitons les établissements de la
cave au grenier, nous admirons comptoirs de marbre... glaces... éclairage à
profusion... carrelage blanc et noir... dans les débits plus modestes (tapis
francs, cabarets...) un mobilier de moindre mine. Tout reprend sa place – de
petites cuillières de punch au billard, de la couleur des rideaux à la pendule
à sujet Coriolan – tout revit jusqu'au logement de chacun : agencement, décor,
mais aussi bijoux et vêtements, révélateurs indiscrets de la personnalité.
au sein de la grande ville, comme un microcosme à l'orée du siècle, 15 000 à
30 000 personnes mais, par ses contacts, il atteint une population très
étendue : qui n'a été au café, au divan... à l'assommoir ou au bistrot... au
XIXe siècle, alors que Paris est sujet à de grandes transformations. Cet
univers en miniature est très diversifié et hiérarchisé : Songez à la distance
qui est entre nous ! déclare la dame du comptoir à un trop galant garçon de
café – avec ses fastueux et pompeux maîtres, ses cafetiers assoiffés de
promotion, ses dames de comptoir, ses caissières impavides, ses ambitieux
garçons de café... – jusqu'aux pitoyables filles de brasserie. Grâce à la très
belle collection Actualités, à la Bibliothèque historique de Paris, aux
mémoires des contemporains, depuis le policier Canler sous la Restauration,
jusqu'à l'humoriste Alphonse Allais, et Marcellin Cazes, le patron de Lipp...
nous le voyons revivre ; les guides de Paris irrévérencieux, trouvés à la
Bibliothèque nationale, indiquent les bonnes adresses... Grâce aux inventaires
des faillites des Archives de la Seine, nous visitons les établissements de la
cave au grenier, nous admirons comptoirs de marbre... glaces... éclairage à
profusion... carrelage blanc et noir... dans les débits plus modestes (tapis
francs, cabarets...) un mobilier de moindre mine. Tout reprend sa place – de
petites cuillières de punch au billard, de la couleur des rideaux à la pendule
à sujet Coriolan – tout revit jusqu'au logement de chacun : agencement, décor,
mais aussi bijoux et vêtements, révélateurs indiscrets de la personnalité.
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