- EAN13
- 9782130825500
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 09/09/2020
- Collection
- Hors collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Le mépris des « bêtes »
Un lexique de la ségrégation animale
Florence Burgat, Marie-Claude Marsolier
Puf
Hors collection
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782130825500
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
13.99
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Comment les animaux non humains sont-ils représentés dans notre langage
quotidien ? Cet ouvrage expose les mécanismes de ségrégation qui opposent
humains et non-humains en regroupant ces derniers dans la catégorie négative
des « animaux » ou des « bêtes », en leur refusant un visage, une
personnalité, des sentiments, la possibilité de raisonner ou de vouloir. Il
examine ensuite comment notre langue dévalorise les non-humains par les
connotations péjoratives attachées aux termes qui leur sont associés. De
nombreuses métaphores et expressions présentent les autres animaux comme des
êtres essentiellement stupides, malfaisants, sales et obscènes ( « un porc »,
« un caractère de chien » ). D’autres mécanismes enfin permettent
d’euphémiser, voire de nier les violences physiques dont ils sont victimes.
Face à cette « misothérie » , ou mépris des animaux non-humains, incorporée
dans notre langage, le sens critique et la rationalité restent nos meilleures
ressources pour que cessent ces violences symboliques.
quotidien ? Cet ouvrage expose les mécanismes de ségrégation qui opposent
humains et non-humains en regroupant ces derniers dans la catégorie négative
des « animaux » ou des « bêtes », en leur refusant un visage, une
personnalité, des sentiments, la possibilité de raisonner ou de vouloir. Il
examine ensuite comment notre langue dévalorise les non-humains par les
connotations péjoratives attachées aux termes qui leur sont associés. De
nombreuses métaphores et expressions présentent les autres animaux comme des
êtres essentiellement stupides, malfaisants, sales et obscènes ( « un porc »,
« un caractère de chien » ). D’autres mécanismes enfin permettent
d’euphémiser, voire de nier les violences physiques dont ils sont victimes.
Face à cette « misothérie » , ou mépris des animaux non-humains, incorporée
dans notre langage, le sens critique et la rationalité restent nos meilleures
ressources pour que cessent ces violences symboliques.
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