La voie du Christ, II, Développements de la christologie dans le contexte religieux de l'Orient ancien
EAN13
9782204112376
Éditeur
Cerf
Date de publication
Collection
COGITATIO FIDEI
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

La voie du Christ, II

Développements de la christologie dans le contexte religieux de l'Orient ancien

Cerf

Cogitatio Fidei

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782204112376
    • Fichier EPUB, avec DRM Adobe
      Impression

      Impossible

      Copier/Coller

      Impossible

      Partage

      6 appareils

      Lecture audio

      Impossible

    32.99

Autre version disponible

Entre le IVe et le VIIIe siècle, certaines doctrines reconnues comme
hétérodoxes portaient la marque d’influences philosophiques extérieures à la
tradition chrétienne (ainsi l’arianisme d’Eunome) là où les débats
christologiques paraissaient purement intra-ecclésiaux, ils n’en conservaient
pas moins une grande portée pour la compréhension de l’originalité de la foi
chrétienne par rapport à d’autres traditions. Surtout, si importants qu’ils
aient été entre des auteurs qui se voulaient tous chrétiens (qu’ils fussent
fidèles à Nicée ou partisans d’Arius, chalcédoniens ou membres d’une Église
nestorienne ou monophysite), ces débats ne doivent pas faire oublier les
situations dans lesquelles le christianisme a été, dans la seconde moitié de
l’époque patristique, directement confronté à des traditions religieuses
anciennes ou nouvelles — depuis le judaïsme et les courants issus du monde
gréco-romain jusqu’à l’islam, sans oublier les sagesses ou religions de la
Chine que découvrirent, vers la fin de cette époque, des missionnaires
nestoriens venus de Perse. Tel est le contexte — aussi vaste que l’Orient
alors connu — dans lequel les chrétiens des IVe-VIIIe siècles se sont efforcés
de dire la signification de la foi au Christ. L’enjeu était de rendre
témoignage à cette foi dans un monde marqué par toutes sortes de croyances, de
pratiques ou de traditions religieuses. Et cet enjeu demeure plus actuel que
jamais.

\--

Between the 4th and 8th centuries, certain doctrines recognised as being
heterodox showed philosophic influences from outside the Christian tradition
(such as the Arianism of Eunomius). Yet where Christological debate appears to
be purely intra-ecclesial, they nevertheless conserve a wide understanding of
the originality of the Christian faith compared with other traditions.
Moreover, important as they may have been to authors who claimed to be
Christians (whether faithful to Nicaea or supporters of Arius, Chalcedonians
or members of a Nestorian or Monophysite Church), their debates should not let
us forget the situations which Christianity, in the second half of the
Patristic period, had to confront: ancient and new religious traditions - from
Judaism and the currents emanating from the Greco-Roman world to Islam - not
forgetting the wisdoms or religions from China, discovered by Nestorian
missionaries from Persia at the end of that period. This is the context – as
vast as the Orient as it was then known – in which Christians of the 4th-8th
centuries strove to disseminate the meaning of faith in Christ. The challenge
was to bear witness to their faith in a world where all sorts of beliefs,
practices and religious traditions held sway… a challenge that has lost none
of its modernity.
S'identifier pour envoyer des commentaires.