- EAN13
- 9782213641805
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 18/04/2007
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9782213641805
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Les savants et les philosophes qui constituaient auparavant la République des
Lettres écrivaient principalement pour convaincre leurs pairs. Ils dépendaient
du pouvoir et des grands. Avec l'émergence, au milieu du XVIIIe siècle, d'une
opinion publique éclairée et de plus en plus puissante, le pouvoir change de
camp. On voit naître chez les intellectuels trois "passions" successives qui
ont fait l'objet de cette trilogie d'Elisabeth Badinter.
Dans les deux premiers volumes, qui évoquaient respectivement "le désir de
gloire" et "l'exigence de dignité", nous avons vu les intellectuels solliciter
les applaudissements du public puis revendiquer à la fois leur indépendance à
l'égard des grands et un statut d'autorité morale.
Dans le dernier volume que nous publions ici, on observe la naissance de la
troisième grande passion intellectuelle : "la volonté de pouvoir". Dans les
années 1760, l'aura des philosophes est telle qu'ils sont de plus en plus
courtisés par les rois et les princes étrangers. On recherche leur onction
pour se faire une réputation de souverain éclairé. Ils se rêvent conseillers
du prince, voire souhaitent entrer eux-mêmes en politique...
Diderot, d'Alembert, Helvétius ou Voltaire vont mesurer, chacun à sa façon,
les limites de leur pouvoir.
Philosophe, observatrice de l'évolution des mentalités et des moeurs,
Elisabeth Badinter clôt ici sa réflexion sur ces "passions intellectuelles" du
siècle des Lumières qui sont encore les nôtres aujourd'hui.
Lettres écrivaient principalement pour convaincre leurs pairs. Ils dépendaient
du pouvoir et des grands. Avec l'émergence, au milieu du XVIIIe siècle, d'une
opinion publique éclairée et de plus en plus puissante, le pouvoir change de
camp. On voit naître chez les intellectuels trois "passions" successives qui
ont fait l'objet de cette trilogie d'Elisabeth Badinter.
Dans les deux premiers volumes, qui évoquaient respectivement "le désir de
gloire" et "l'exigence de dignité", nous avons vu les intellectuels solliciter
les applaudissements du public puis revendiquer à la fois leur indépendance à
l'égard des grands et un statut d'autorité morale.
Dans le dernier volume que nous publions ici, on observe la naissance de la
troisième grande passion intellectuelle : "la volonté de pouvoir". Dans les
années 1760, l'aura des philosophes est telle qu'ils sont de plus en plus
courtisés par les rois et les princes étrangers. On recherche leur onction
pour se faire une réputation de souverain éclairé. Ils se rêvent conseillers
du prince, voire souhaitent entrer eux-mêmes en politique...
Diderot, d'Alembert, Helvétius ou Voltaire vont mesurer, chacun à sa façon,
les limites de leur pouvoir.
Philosophe, observatrice de l'évolution des mentalités et des moeurs,
Elisabeth Badinter clôt ici sa réflexion sur ces "passions intellectuelles" du
siècle des Lumières qui sont encore les nôtres aujourd'hui.
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