- EAN13
- 9782226226563
- Éditeur
- Albin Michel
- Date de publication
- 08/03/1990
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
Claude Mauriac rencontre André Gide en 1937. C'est, entre eux, le début d'une
complicité singulière, tant littéraire que politique. Face au « contemporain
capital », ce tout jeune homme en est le premier étonné.André Gide accepte
l'invitation à Malagar de François Mauriac qui, en ces heures graves de l'été
1939, donne lieu à des pages émouvantes sur les relations de ces trois hommes
dont beaucoup de préoccupations sont voisines.Marcel Jouhandeau, Paul Claudel,
Jean Cocteau, Roger Martin du Gard et bien d'autres sont présents dans ce
journal. Entretenue durant la guerre et le début de l'Occupation par leur
correspondance, l'amitié d'André Gide et de Claude Mauriac s'estompe peu à
peu. Lorsqu'ils se revoient après la Libération, le charme est rompu.Tant
d'années écoulées ont permis à l'auteur des Conversations avec André Gide de
rétablir toutes les coupures qu'il avait cru devoir faire dans son journal de
1951. Cette nouvelle édition, notablement augmentée, réservera quelques
surprises. Elle s'achève sur un entretien avec André Malraux qui salue ce
portrait d'une de nos plus grands écrivains : « Vous avez su voir les
expressions et les faire voir. Votre témoignage est le plus vivant de tous ;
il est (j'ai assez connu Gide pour l'affirmer) le plus ressemblant. Vous
mettez la couleur. Vous faites participer le lecteur à votre admiration.
ȃcrivain et journaliste, Claude Mauriac est l'auteur de romans dont, chez
Albin Michel, Le Dîner en ville et La marquise sortit à cinq heures, et
d'essais critiques, entre autres, chez le même éditeur, L'alittérature
contemporaine. De son journal qu'il tient depuis l'adolescence, il a créé une
oeuvre aussi particulière qu'impressionnante, Le Temps immobile, véritable
monument littéraire, dont les Conversations avec André Gide furent la première
pierre.
complicité singulière, tant littéraire que politique. Face au « contemporain
capital », ce tout jeune homme en est le premier étonné.André Gide accepte
l'invitation à Malagar de François Mauriac qui, en ces heures graves de l'été
1939, donne lieu à des pages émouvantes sur les relations de ces trois hommes
dont beaucoup de préoccupations sont voisines.Marcel Jouhandeau, Paul Claudel,
Jean Cocteau, Roger Martin du Gard et bien d'autres sont présents dans ce
journal. Entretenue durant la guerre et le début de l'Occupation par leur
correspondance, l'amitié d'André Gide et de Claude Mauriac s'estompe peu à
peu. Lorsqu'ils se revoient après la Libération, le charme est rompu.Tant
d'années écoulées ont permis à l'auteur des Conversations avec André Gide de
rétablir toutes les coupures qu'il avait cru devoir faire dans son journal de
1951. Cette nouvelle édition, notablement augmentée, réservera quelques
surprises. Elle s'achève sur un entretien avec André Malraux qui salue ce
portrait d'une de nos plus grands écrivains : « Vous avez su voir les
expressions et les faire voir. Votre témoignage est le plus vivant de tous ;
il est (j'ai assez connu Gide pour l'affirmer) le plus ressemblant. Vous
mettez la couleur. Vous faites participer le lecteur à votre admiration.
ȃcrivain et journaliste, Claude Mauriac est l'auteur de romans dont, chez
Albin Michel, Le Dîner en ville et La marquise sortit à cinq heures, et
d'essais critiques, entre autres, chez le même éditeur, L'alittérature
contemporaine. De son journal qu'il tient depuis l'adolescence, il a créé une
oeuvre aussi particulière qu'impressionnante, Le Temps immobile, véritable
monument littéraire, dont les Conversations avec André Gide furent la première
pierre.
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