- EAN13
- 9782251918297
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 07/10/2022
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782251918297
- Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
13.99
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Papier - Belles Lettres 19,00
Credo et crédit ne font pas bon ménage. Nécessaire au développement mais
symbole d’une mondialisation non maîtrisée, l’industrie financière est devenue
aussi complexe que scandaleuse. Sans parole forte qui puisse en inspirer les
acteurs, qu’ils soient responsables d’entreprises, opérateurs des marchés ou
régulateurs, la part sombre de la finance échappera à tout contrôle. Certes,
le christianisme porte une telle parole, inspirée des textes saints, véhiculée
par les Pères de l’Église, les conciles, les ordres religieux, souvent à
rebours des pratiques financières courantes. Mais l’Église catholique a tardé
à intégrer dans sa doctrine sociale un discours normatif sur les questions
financières : la publication d’Oeconomicae et pecuniariae quaestiones, signé
en première main de la Congrégation pour la doctrine de la foi, date de 2018.
Dans cet essai bref et pertinent, Frédéric Lobez retrace la longue histoire de
l’Église et de l’usure et analyse la position actuelle du Vatican sur la
finance. Articulant foi et raison, cherchant à discerner qui des institutions
du capitalisme ou des capitalistes est comptable des erreurs de la finance, il
interroge les principes structurants de la pensée sociale catholique : comment
l’Église peut-elle tenir un discours cohérent sur la finance ?
symbole d’une mondialisation non maîtrisée, l’industrie financière est devenue
aussi complexe que scandaleuse. Sans parole forte qui puisse en inspirer les
acteurs, qu’ils soient responsables d’entreprises, opérateurs des marchés ou
régulateurs, la part sombre de la finance échappera à tout contrôle. Certes,
le christianisme porte une telle parole, inspirée des textes saints, véhiculée
par les Pères de l’Église, les conciles, les ordres religieux, souvent à
rebours des pratiques financières courantes. Mais l’Église catholique a tardé
à intégrer dans sa doctrine sociale un discours normatif sur les questions
financières : la publication d’Oeconomicae et pecuniariae quaestiones, signé
en première main de la Congrégation pour la doctrine de la foi, date de 2018.
Dans cet essai bref et pertinent, Frédéric Lobez retrace la longue histoire de
l’Église et de l’usure et analyse la position actuelle du Vatican sur la
finance. Articulant foi et raison, cherchant à discerner qui des institutions
du capitalisme ou des capitalistes est comptable des erreurs de la finance, il
interroge les principes structurants de la pensée sociale catholique : comment
l’Église peut-elle tenir un discours cohérent sur la finance ?
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