- EAN13
- 9782259296410
- Éditeur
- FeniXX rédition numérique (Plon)
- Date de publication
- 1950
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Du service public à la prison commune
Souvenirs : Tunis, Rabat, Buenos-Aires, Vichy, Alger, Fresnes. Avec 2 cartes dans le texte
Marcel Peyrouton
FeniXX rédition numérique (Plon)
Livre numérique
Après les témoignages de généraux, de chefs de gouvernement, ou d’hommes
politiques, Marcel Peyrouton - qui n’appartint jamais à aucun parti - apporte
celui d’un haut fonctionnaire, d’un serviteur de l’État, d’un « grand commis »
comme on disait autrefois. Qu’il évoque ses différentes missions, en
particulier celles qu’il remplit en Algérie, en Tunisie, au Maroc, et son
court passage - d’août 40 à février 41 - à Vichy, où il fut successivement
secrétaire général, puis ministre de l’Intérieur, il apparaît toujours comme
un constructeur, un ami de l’ordre, qui contribue de toutes ses forces au bien
public. Son aventure est singulière. Avec une parfaite objectivité, il conte
ce qu’il fit au ministère de l’Intérieur, ce qu’il vit en Argentine, où il fut
ambassadeur et, surtout, nous donne - des rivalités entre les Français d’Alger
après le Débarquement - un tableau saisissant. Il écrit des souvenirs, et s’il
contribue à l’établissement de la vérité, il n’a pas la prétention d’avoir
écrit un livre d’Histoire. Il parle en témoin direct et en acteur. "Du service
public à la prison commune" n’a rien d’un plaidoyer pro domo. Le livre a été
écrit sans partisanerie, avec le seul désir de découvrir la vérité. Marcel
Peyrouton appartient à la génération, arrivée à l’âge d’homme en 1914. celle
qui fit la guerre, fut victorieuse et participa, de 1918 à 1939, à la gestion
des affaires publiques. Il se range parmi ces réalistes, qui considéraient que
la République - telle qu’elle fonctionnait avant 1939 - était un fait patent,
tangible, définitif.
*[xxe]: 20e siècle
politiques, Marcel Peyrouton - qui n’appartint jamais à aucun parti - apporte
celui d’un haut fonctionnaire, d’un serviteur de l’État, d’un « grand commis »
comme on disait autrefois. Qu’il évoque ses différentes missions, en
particulier celles qu’il remplit en Algérie, en Tunisie, au Maroc, et son
court passage - d’août 40 à février 41 - à Vichy, où il fut successivement
secrétaire général, puis ministre de l’Intérieur, il apparaît toujours comme
un constructeur, un ami de l’ordre, qui contribue de toutes ses forces au bien
public. Son aventure est singulière. Avec une parfaite objectivité, il conte
ce qu’il fit au ministère de l’Intérieur, ce qu’il vit en Argentine, où il fut
ambassadeur et, surtout, nous donne - des rivalités entre les Français d’Alger
après le Débarquement - un tableau saisissant. Il écrit des souvenirs, et s’il
contribue à l’établissement de la vérité, il n’a pas la prétention d’avoir
écrit un livre d’Histoire. Il parle en témoin direct et en acteur. "Du service
public à la prison commune" n’a rien d’un plaidoyer pro domo. Le livre a été
écrit sans partisanerie, avec le seul désir de découvrir la vérité. Marcel
Peyrouton appartient à la génération, arrivée à l’âge d’homme en 1914. celle
qui fit la guerre, fut victorieuse et participa, de 1918 à 1939, à la gestion
des affaires publiques. Il se range parmi ces réalistes, qui considéraient que
la République - telle qu’elle fonctionnait avant 1939 - était un fait patent,
tangible, définitif.
*[xxe]: 20e siècle
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