- EAN13
- 9782336428826
- Éditeur
- L'Harmattan
- Date de publication
- 11/01/2024
- Collection
- Champs visuels
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Pas de printemps pour Marnie d’Alfred Hitchcock, 1964
L’espace de Marnie
Paul Obadia
L'Harmattan
Champs visuels
Livre numérique
-
Aide EAN13 : 9782336428826
- Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
10.99
Autre version disponible
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Papier - L'Harmattan 15,00
Sorti sur les écrans en 1964, Marnie (Pas de printemps pour Marnie) est un
film dont l’intrigue explore, parmi d’autres, les voies de la psychanalyse. De
cette exploration certains critiques, outre-Atlantique comme en France,
tinrent rigueur à Alfred Hitchcock, estimant que l’auteur s’y adonnait à une
analyse sans précautions et livrait avec son film une approche sommaire de la
discipline.
En réalité, bien loin de se contenter de tenter une illustration de la
démarche psychanalytique, Hitchcock en interroge plus sûrement, et de manière
très critique, les fondements aussi bien que les effets.
Improbable (introuvable ?) romance amoureuse, Marnie se présente comme un
objet sombre dans lequel le personnage-titre, lui-même objet d’étude, se voit
progressivement dépouillé des maigres, et souvent illusoires, résistances
qu’il tente d’opposer à son environnement spatial autant qu’humain.
Dans la véritable entreprise de traque à laquelle elle est de fait soumise,
Marnie verra son territoire, réel ou fantasmatique, aller s’amenuisant, son
espace physique autant que mental se réduire de façon drastique. C’est à
l’étude de cet espace, considéré donc au regard de Marnie et de ses
mouvements, que se consacre en large partie l’étude.
film dont l’intrigue explore, parmi d’autres, les voies de la psychanalyse. De
cette exploration certains critiques, outre-Atlantique comme en France,
tinrent rigueur à Alfred Hitchcock, estimant que l’auteur s’y adonnait à une
analyse sans précautions et livrait avec son film une approche sommaire de la
discipline.
En réalité, bien loin de se contenter de tenter une illustration de la
démarche psychanalytique, Hitchcock en interroge plus sûrement, et de manière
très critique, les fondements aussi bien que les effets.
Improbable (introuvable ?) romance amoureuse, Marnie se présente comme un
objet sombre dans lequel le personnage-titre, lui-même objet d’étude, se voit
progressivement dépouillé des maigres, et souvent illusoires, résistances
qu’il tente d’opposer à son environnement spatial autant qu’humain.
Dans la véritable entreprise de traque à laquelle elle est de fait soumise,
Marnie verra son territoire, réel ou fantasmatique, aller s’amenuisant, son
espace physique autant que mental se réduire de façon drastique. C’est à
l’étude de cet espace, considéré donc au regard de Marnie et de ses
mouvements, que se consacre en large partie l’étude.
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