- EAN13
- 9782356134806
- Éditeur
- Ausonius éditions
- Date de publication
- 03/01/2023
- Collection
- Scripta Antiqua
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782356134806
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9.99
Qu’est-ce que la religion civique ? Quelle est la spécificité des cultes
civiques ? S’il semble possible de le savoir dans l’Athènes classique, la
réponse à cette question paraît hors d’atteinte dans les autres cités par
défaut de documents. À l’époque hellénistique en revanche, les lois sacrées se
multiplient dans l’ensemble du monde égéén et nous montrent que, contrairement
à une idée reçue, les cultes civiques ne connaissent pas de désaffection.
C’est même à l’époque hellénistique tardive (moment où les cités risquent de
s’effacer dans l’Empire romain) que ces textes épigraphiques éclairent le
mieux la question. Ils permettent de décrire la réalité matérielle des cultes
civiques (rituels, implication de la cité dans leur organisation, intervention
des évergètes, financement) et de comprendre les enjeux idéologiques des «
restaurations ». En effet, à cette époque, non seulement l’Athènes redevenue
prospère par la grâce de l’alliance romaine, mais de nombreuses cités égéennes
tentent de réaffirmer leur identité et d’assurer leur cohésion en restaurant
ou en « amplifiant » les « cultes traditionnels ». Même lorsqu’elles n'ont pas
les moyens de cette ambition, elles privatisent le financement tout en gardant
un contrôle étroit sur des cultes qu’elles considèrent comme leurs biens
propres. Il apparaît donc qu'il n’y a pas plus, à l’époque hellénistique
tardive, de déclin des cultes civiques que de déclin de la cité, mais au
contraire, un été indien de la religion civique dans l’ensemble du monde
égéen.
civiques ? S’il semble possible de le savoir dans l’Athènes classique, la
réponse à cette question paraît hors d’atteinte dans les autres cités par
défaut de documents. À l’époque hellénistique en revanche, les lois sacrées se
multiplient dans l’ensemble du monde égéén et nous montrent que, contrairement
à une idée reçue, les cultes civiques ne connaissent pas de désaffection.
C’est même à l’époque hellénistique tardive (moment où les cités risquent de
s’effacer dans l’Empire romain) que ces textes épigraphiques éclairent le
mieux la question. Ils permettent de décrire la réalité matérielle des cultes
civiques (rituels, implication de la cité dans leur organisation, intervention
des évergètes, financement) et de comprendre les enjeux idéologiques des «
restaurations ». En effet, à cette époque, non seulement l’Athènes redevenue
prospère par la grâce de l’alliance romaine, mais de nombreuses cités égéennes
tentent de réaffirmer leur identité et d’assurer leur cohésion en restaurant
ou en « amplifiant » les « cultes traditionnels ». Même lorsqu’elles n'ont pas
les moyens de cette ambition, elles privatisent le financement tout en gardant
un contrôle étroit sur des cultes qu’elles considèrent comme leurs biens
propres. Il apparaît donc qu'il n’y a pas plus, à l’époque hellénistique
tardive, de déclin des cultes civiques que de déclin de la cité, mais au
contraire, un été indien de la religion civique dans l’ensemble du monde
égéen.
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