Dons d’organes Quelles conséquences ? Pour l’âme, la conscience ? En cas de mort officielle
EAN13
9782365417808
Éditeur
Jean-Luc Petit éditions
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Dons d’organes Quelles conséquences ? Pour l’âme, la conscience ? En cas de mort officielle "temporaire" ?...

Appel à un principe de précaution et à une information sans mensonges ni omissions

Jean-Luc Petit éditions

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782365417808
    • Fichier PDF, libre d'utilisation
    • Lecture en ligne, lecture en ligne
    • Fichier EPUB, libre d'utilisation
    • Fichier Mobipocket, libre d'utilisation
    4.99
Dons d’organes

Quelles conséquences ?

Pour l’âme, la conscience ? En cas de mort officielle "temporaire" ?...

« À qui appartiennent les organes d’une personne décédée ? » se questionnait
le député éminent greffeur Jean-Michel Dubernard, à l’Assemblée Nationale, le
9 décembre 2003, en épiloguant sur les avantages de leur « appropriation par
la société », durant l’entourloupe de la création de l’Agence de la
biomédecine, chargée de gérer le « don d’organes priorité nationale » en
décrétant des critères acceptables par le lobby « ces prélèvements doivent
être effectués dans les minutes qui suivent la déclaration du décès, et les
formalités ne sont pas compatibles avec ce temps très bref. » La mort
officielle est-elle toujours réelle ou anticipée pour permettre usages et
charcutage ?

20 ans plus tard, l’informatique et l’intégrité du « registre national des
refus » restent défaillantes mais le législateur n’étant pas parvenu à
empêcher les familles d’intervenir (maudites conventions internationales !),
Sébastien Chenu, vice-Président du Parlement, a présenté un stratagème pour
susciter la crainte du "pas de don, pas de soins" : l’inscription de l’accord
sur la Carte Vitale (proposition de Loi du 12 septembre 2023)

Pour la première fois, un observateur indépendant décrypte l’immonde cohérence
d’une vaste dérive : la chosification de l’humain, en marche depuis les années
1960. Ce dépeçage s’insère dans une idéologie matérialiste triomphante, de
l’IVG (éliminer un embryon où 100% des données humaines, ADN, figurent) à
l’Euthanasie / Suicide Assisté en cours d’installation (supprimer un humain
plus ou moins en fin de vie). À chaque fois, la même rhétorique, les mêmes
arguments déferlent, avec la médiatisation de "cas extrêmes" où, emporté par
l’émotion, chacun peut concevoir le geste fatal.

Avec naturellement des « procédures de contrôles », qui s’effritent au fil du
temps. Le discours de Simone Veil du 26 novembre 1974 et la réalité cinquante
ans plus tard devraient éclairer, inquiéter. Sommes-nous tous égaux devant
cette médecine d’État ? Quand le Président distingue, déjà chez les vivants,
ceux « qui réussissent » de ceux « qui ne sont rien. » La volonté de raboter
aux extrémités de la vie "des riens" s’est parfois clairement exprimée durant
l’Histoire mais désormais même l’indignité se proclame dignité. Soyons lucides
: à qui profite la manipulation des plus fragiles ?

Parler de la mort est toujours difficile. Pourtant "seulement" 39% des
françaises et français la considèrent comme "la fin de tout". Un appel au
réveil urgent des spirituels. Arrêtez-les ! Qu’ils nous laissent vivre
totalement notre vie puis reposer le corps en paix au cimetière, où en
République hiérarchique les concessions perpétuelles deviennent un luxe d’une
élite, l’éphémère au maximum pour "les riens". Rationalistes obtus méditez «
Toute violence contre le corps désagrège la sérénité de l’âme, donc perturbe
son entrée dans l’autre dimension. »

Stéphane Ternoise, 16 janvier 2024
S'identifier pour envoyer des commentaires.