- EAN13
- 9782384690930
- Éditeur
- Editions Homme et Litterature
- Date de publication
- 15/05/2022
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9782384690930
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3.99
Pour qui regarde les choses d’un peu haut, les progrès importants dans les
sciences naturelles se font tous à peu près de la même manière. Ils traversent
trois phases bien distinctes qui se succèdent régulièrement.
Les faits nouveaux d’où ces progrès sortiront sont, d’habitude, annoncés
d’abord soit par des observateurs que n’ont pas préparés leurs études
antérieures, comme sont les paysans, si bien placés d’ailleurs pour assister
aux phénomènes naturels ; soit par des savants hardis, que l’on est porté, en
attendant vérification, à croire victimes de quelque illusion.
Dans l’un et l’autre cas, les faits en question sont niés purement et
simplement sous le prétexte qu’ils ne rentrent pas dans les cadres alors
tracés par la science, si même (ce qui arrive souvent) ils ne sont pas en
contradiction formelle avec les lois découvertes et regardées comme plus
générales qu’elles ne le sont réellement.
Plus tard, l’observation des mêmes phénomènes se reproduisant et se répétant,
on est conduit peu à peu, d’une manière invincible à reconnaître leur réalité
; mais on s’empresse, croyant en être quitte à ce prix avec eux, de les
qualifier de faits exceptionnels.
Le phénomène de la chute des pierres se manifeste fréquemment depuis la plus
haute antiquité, et les populations primitives frappées de son imposant
cortège d’éclairs et de détonations n’ont pas manqué d’en faire entrer la
description dans leurs légendes et dans leurs chants...
sciences naturelles se font tous à peu près de la même manière. Ils traversent
trois phases bien distinctes qui se succèdent régulièrement.
Les faits nouveaux d’où ces progrès sortiront sont, d’habitude, annoncés
d’abord soit par des observateurs que n’ont pas préparés leurs études
antérieures, comme sont les paysans, si bien placés d’ailleurs pour assister
aux phénomènes naturels ; soit par des savants hardis, que l’on est porté, en
attendant vérification, à croire victimes de quelque illusion.
Dans l’un et l’autre cas, les faits en question sont niés purement et
simplement sous le prétexte qu’ils ne rentrent pas dans les cadres alors
tracés par la science, si même (ce qui arrive souvent) ils ne sont pas en
contradiction formelle avec les lois découvertes et regardées comme plus
générales qu’elles ne le sont réellement.
Plus tard, l’observation des mêmes phénomènes se reproduisant et se répétant,
on est conduit peu à peu, d’une manière invincible à reconnaître leur réalité
; mais on s’empresse, croyant en être quitte à ce prix avec eux, de les
qualifier de faits exceptionnels.
Le phénomène de la chute des pierres se manifeste fréquemment depuis la plus
haute antiquité, et les populations primitives frappées de son imposant
cortège d’éclairs et de détonations n’ont pas manqué d’en faire entrer la
description dans leurs légendes et dans leurs chants...
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