Rapport de neurologie, Sommeil et pathologie de l'encéphale
EAN13
9782402006996
Éditeur
FeniXX réédition numérique (Elsevier Masson)
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Rapport de neurologie

Sommeil et pathologie de l'encéphale

FeniXX réédition numérique (Elsevier Masson)

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782402006996
    • Fichier EPUB, avec Marquage en filigrane
    7.99

  • Aide EAN13 : 9782402340328
    • Fichier PDF, avec Marquage en filigrane
    7.99
Les enregistrements polygraphiques permettent d’objectiver l’alternance
complexe, circadienne et ultradienne des états de vigilance (veille, sommeil à
ondes lentes, sommeil paradoxal). Appliqués à des patients qui présentent des
lésions focales de l’encéphale surtout d’origine vasculaire, ils ont permis de
confirmer que la physiologie du sommeil chez l’homme était proche de celle des
autres mammifères. Les maladies responsables de lésions diffuses
(dégénérations, infections, traumatismes) s’accompagnent d’une modification
globale des aspects de la veille et du sommeil et de leur organisation qui,
exceptionnellement revêt un intérêt diagnostique ou pronostique (anomalie
oculomotrice d’un Steele-Richardson, arythmie respiratoire d’un Shy et
Dragger, déstructuration du sommeil d’un Creutzfeldt-Jakob). Les états de
vigilance influencent dans certains cas la survenue de manifestations
paroxystiques (crises d’épilepsie, migraines, mouvements anormaux). Ainsi on a
remarqué la survenue d’état de mal électrique au cours du sommeil, la
prédominance nocturne des crises de l’épilepsie à paroxysmes rolandiques et
matinale des myoclonies massives et des crises Grand Mal ainsi que la relation
entre le sommeil paradoxal des crises d’algies vasculaires de la face.
Cependant l’explication de ces interactions reste pour l’instant mystérieuse.
Une nosographie des phénomènes épisodiques nocturnes est en train de naître.
D’importants travaux ont été réalisés pour corréler des anomalies des états de
vigilance et des sous-groupes homogènes de patients psychiatriques. Ils ont
suggéré, in fine, que certaines dépressions étaient associées à une apparition
anormalement précoce du sommeil paradoxal dont l’interprétation est encore
hasardeuse. Les autres résultats sont beaucoup moins convaincants, en dehors
de la constatation courante d’un mauvais sommeil chez la plupart des patients
psychiatriques. Moyens d’investigations sensibles d’un certain type de
fonctionnement de l’encéphale, les enregistrements polygraphiques ont apporté
une contribution précise, mais limitée à la nosographie des affections de cet
organe.
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