- EAN13
- 9782402072953
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Saint-Germain-des-Prés)
- Date de publication
- 1974
- Collection
- Blanche
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
L'ennemi
Récit, contes et nouvelles
Gérard Laprie
FeniXX réédition numérique (Saint-Germain-des-Prés)
Blanche
Livre numérique
Contes, brèves nouvelles, anecdotes imaginaires ou recueillies, poèmes en
prose parfois, L’Ennemi séduit dans sa diversité, la finesse du trait, son
humanité curieuse — et sa poésie, bien entendu. Parfois, l’inspiration de
l’auteur tourne au fantastique noir (« Les Nouveaux Arbres ») ; parfois, elle
atteint la dimension de l’absurde (« La Femme châtiée », « Le Lustre ») avec
des arrière-fonds inquiétants ; parfois encore, on y découvre un fait atroce
(« Le Vieil Homme »). Gérard Laprie sait hausser le réel jusqu’à l’éclatement
de la tragédie, et il arrive que le pittoresque prenne un tour surprenant,
fatidique (« Un enterrement ») ou d’un humour pathétique (« Le Comte Cyrille
»). Il arrive aussi que, dans les destins curieux qu’il nous peint, l’auteur
fasse intervenir le maléfice. Il se déplace alors à son aise dans l’insolite.
On songe par moments à Jouhandeau, notamment dans « La Petite Mariée ». Gérard
Laprie sait nous intéresser, d’un bout à l’autre, par son œuvre. Il nous fait
pénétrer dans un « domaine à part » grâce à une plume très sûre et un don du
bizarre, de l’imaginaire, des plus authentiques.
prose parfois, L’Ennemi séduit dans sa diversité, la finesse du trait, son
humanité curieuse — et sa poésie, bien entendu. Parfois, l’inspiration de
l’auteur tourne au fantastique noir (« Les Nouveaux Arbres ») ; parfois, elle
atteint la dimension de l’absurde (« La Femme châtiée », « Le Lustre ») avec
des arrière-fonds inquiétants ; parfois encore, on y découvre un fait atroce
(« Le Vieil Homme »). Gérard Laprie sait hausser le réel jusqu’à l’éclatement
de la tragédie, et il arrive que le pittoresque prenne un tour surprenant,
fatidique (« Un enterrement ») ou d’un humour pathétique (« Le Comte Cyrille
»). Il arrive aussi que, dans les destins curieux qu’il nous peint, l’auteur
fasse intervenir le maléfice. Il se déplace alors à son aise dans l’insolite.
On songe par moments à Jouhandeau, notamment dans « La Petite Mariée ». Gérard
Laprie sait nous intéresser, d’un bout à l’autre, par son œuvre. Il nous fait
pénétrer dans un « domaine à part » grâce à une plume très sûre et un don du
bizarre, de l’imaginaire, des plus authentiques.
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